(Communiqué)
Rose Blanc.
–« En ce 80e anniversaire de la Libération, nous ne pouvons ignorer le prix payé par les patriotes, notamment les communistes. C’est ainsi que furent déportés par exemple Léopold Roque, Joseph Camps, Elie Coumes d’Elne, Raoul Vignettes d’Ortaffa, Benjamin Descossy, Etienne Garrigue et Louis Muxart de Palau-del-Vidre. Sans oublier Rose Blanc née à Elne décédée au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau.
Mais ces déportations ne sont que la pointe de l’iceberg de la répression des « activités communistes » de novembre 1938 à août 1944. Ces dernières prirent des formes multiples : xénophobe (internement d’étrangers), militaire (mobilisation dans des sociétés disciplinaires), professionnelle (transfert officiel). et révocation), politique (interdiction du PC et de sa presse, disqualification de ses élus), administrative (internement sur simple décision du préfet) et judiciaire (condamnation par les tribunaux militaires). Ces mesures ont été prises par les gouvernements d’Edouard Daladier et de Paul Reynaud.
L’État français les développe à l’extrême et les étend à tous les Français, d’où l’arrestation et la déportation de Félicien Martinez d’Elne qui était membre des Mouvements unis de la Résistance. Avec l’occupation de la Zone Sud par les Allemands et l’accession de Darnand, chef de la Milice, aux fonctions officielles, cette répression franchit un pas supplémentaire dans l’horreur avec les exécutions et les déportations vers les camps de concentration nazis. .
-C’est cette page de l’histoire souvent méconnue que Georges Sentis, docteur en histoire, évoquera vendredi 3 mai à 18 heures, dans la salle polyvalente de l’Espace Gavroche à Elne.
