Le lundi 22 avril est consacré à la Journée internationale de la Terre Mère, instituée par les Nations Unies en 2009, reprenant une initiative américaine née à la toute fin des années 1960 et initiée par le sénateur démocrate et gouverneur du Wisconsin, Gaylor Nelson.
Dimanche 21 avril, soit à la veille de cette grande date symbolique qui prend un sens aigu dans notre nouvelle ère de dégradation environnementale, plusieurs collectifs et associations ont décidé de s’unir à Moissac pour marquer l’événement et tirer la sonnette d’alarme. La planète étouffe, notamment sous la couche de dioxyde de carbone et la matrice de résidus plastiques.
Initiée par le collectif des Assemblées ciné-toyennes et l’association Le Nouvel Amphi, deux organisations citoyennes Moissagaise soucieuses d’un avenir qui se visite et se respire, soutenues par France Nature Environnement 82, l’association Team River Clean 82 et les jeunes de la Club des eco-friendly, la journée s’est déroulée en quatre phases distinctes, sous un soleil frais et lumineux. Dans la matinée, une trentaine de personnes se sont mobilisées le long de la rive droite de la Garonne, sur la commune de Saint-Nicolas-de-la-Grave, près du confluent avec le Tarn. La fouille a malheureusement été trop longue : plus de 100 kilos de déchets (principalement du plastique) collectés sur les berges, représentant une trentaine de sacs mis à disposition par la communauté de communes Terre des Confluences.
Des idées intéressantes au niveau local
Un pique-nique très convivial sorti du sac au camping de l’île Bidounet, sur le Tarn, à Moissac, où étaient exposées quelques photos du photographe naturaliste moissagais Jacques Laporte, a assuré la transition avant une grande table ronde sur les mobilités douces face à l’urgence climatique. Le débat s’est déroulé avec la participation de Mobicoop, la structure qui a fusionné avec Rezo Pouce, une initiative coordonnée d’auto-stop née à Moissac il y a quelques années. Les échanges ont été constructifs, et la trentaine de participants ont pu témoigner et proposer quelques idées intéressantes à l’échelle locale (transports en commun, covoiturage, pistes cyclables, circuits courts, partage d’informations, etc.).
La journée s’est terminée par une balade sur l’île voisine de Beaucaire, située en zone Natura 2000 et petit sanctuaire Moissagais où la faune et la flore indigènes sont encore relativement préservées.
