la famille est complètement incompréhensible

La famille de la femme de 78 ans victime d’un meurtre en plein jour à son domicile de Montmagny est complètement incompréhensible. Elle ne peut expliquer comment une femme sans histoire et appréciée dans la communauté ait pu subir un tel sort.

Jean-Yves Fortin était encore abasourdi au lendemain du drame qui a coûté la vie à sa sœur, Suzanne.

« Tout ce que nous savons, c’est qu’elle a été poignardée. Nous ne savons pas pourquoi et nous ne connaissons même pas l’homme qui a fait cela », dit-il avec émotion.

Le frère de Suzanne Fortin, Jean-Yves, était encore abasourdi au lendemain du meurtre.

Capture d’écran tirée de YouTube

La femme décédée tragiquement à l’âge de 78 ans était l’aînée d’une famille de 10 enfants. « Elle était un peu notre deuxième mère, explique M. Fortin.

Vendredi, la douleur était encore vive chez lui et ses proches. Il confie que la scène s’est produite si soudainement “qu’il y avait des toasts sur une assiette posée sur la table” à l’arrivée des policiers.

Femme de 78 ans retrouvée décédée sur l’Av. Collin à Montmagny. Québec, le jeudi 25 avril 2024. Photo Agence QMI, MARCEL TREMBLAY

Marcel Tremblay / Agence QMI

Apprécié de tous

L’homme d’affaires bien connu de la région affirme que Suzanne Fortin était une femme « très tranquille » et très appréciée de tous.

« On dit souvent que les gens ont le cœur sur la main, mais dans le cas de ma sœur, c’était vrai. Elle faisait beaucoup de bénévolat et s’impliquait dans tout, tout le temps. »


Suzanne Fortin, 78 ans, a été victime d’un meurtre alors qu’elle se trouvait à son domicile, de l’avenue Collin, à Montmagny, le 25 avril 2024.

Photo tirée de Facebook Club de la FADOQ de Montmagny

Une femme qui habite près de la résidence de l’avenue Collin où s’est déroulé le drame et qui connaissait la victime depuis longtemps est d’accord.

« Suzanne a donné tout son temps pour les autres. Elle était très impliquée dans le Club FADOQ et dans d’autres causes. C’est une grande perte pour toute la communauté. C’est très triste. »

Meurtre involontaire

L’agresseur de Mme Fortin, Éric Cantin, 33 ans, a été accusé d’homicide involontaire lors d’une comparution par vidéoconférence au palais de justice de Montmagny, jeudi soir.

Jean-Yves Fortin affirme que le trentenaire était une voisine de sa défunte sœur et qu’elle ne lui avait jamais parlé de cette dernière.

« Suzanne et moi étions très proches et elle ne m’a jamais parlé de problèmes avec ses voisins. Je n’avais jamais entendu le nom d’Éric Cantin avant hier. »


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Marcel Tremblay / Agence QMI

Le meurtrier présumé s’est rendu à la police après avoir commis l’irréparable. Pour le moment, la Sûreté du Québec (SQ) n’est pas en mesure d’expliquer son action.

«Il est actuellement trop tôt pour déterminer les liens entre les personnes impliquées et les motivations de cette action. L’enquête se poursuit», a indiqué le porte-parole de la SQ, Nicolas Scholtus-Champagne.

Éric Cantin avait déjà fait face à la justice dans une affaire de harcèlement criminel survenue en 2022, mais n’a aucun autre antécédent criminel.

De la mort suspecte au meurtre involontaire

  • En milieu de journée jeudi, les policiers ont retrouvé le corps d’une femme de 78 ans dans une résidence de l’avenue Collin, à Montmagny
  • Des traces de violences étaient apparentes sur la dépouille et une enquête a été ouverte en lien avec cette mort suspecte.
  • Les enquêteurs et les techniciens en identification médico-légale ont passé au peigne fin la scène du crime
  • Un voisin de la maison, Éric Cantin, 33 ans, s’est rendu à la Sûreté du Québec dans les heures qui ont suivi.
  • Il fait face à des accusations de meurtre au deuxième degré contre Suzanne Fortin

Ce qu’ils ont dit:

« Suzanne avait bon cœur et faisait tout pour les gens sans rien attendre en retour. La perdre ainsi est terrible. »

– Jean-Yves Fortin, frère de Suzanne Fortin, assassiné à son domicile à 78 ans

« C’est une immense perte pour nous, ses proches et pour la communauté. C’est une femme qui s’est impliquée dans une multitude de causes et elle me manquera terriblement. »

– Renée Grégoire, amie et partenaire bénévole de Suzanne Fortin

 
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