preuves, conséquences et conséquences juridiques… ce que nous savons

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Alors que le préfet de l’Hérault détaille les éléments qui ont motivé la sanction, le club continue de nier. L’affaire sera bientôt entendue par le tribunal.

Que s’est-il passé pour que le Sète Olympique FC, club de football de district habitué du stade Maillol, se soit vu retirer son agrément associatif par décision préfectorale ? Ce mardi 23 avril, le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch a souligné « pratiques communautaires » pour justifier la sanction, notifiée en février dernier et publiée le 29 mars. Selon nos informations, plusieurs signalements – notamment pour des prières sur le terrain après un match – sont à l’origine du déclenchement d’une enquête menée par le SDJES, un service de l’Académie de Montpellier, dans les locaux du club de Sète. C’est sur la base du rapport remis par ses agents que le préfet a pris sa décision.

C’est mon devoir d’agir

« Dans cette affaire, il y a d’abord un aspect administratif, avec un non-respect des droits des associations qui se matérialise en l’absence de documents prouvant le bon fonctionnement démocratique du club, François-Xavier Lauch nous l’a dit. Alors, lorsque des agents tombent sur un tapis de prière dans les locaux de l’association et se retrouvent face à un président qui affiche clairement son refus de créer une section féminine, il est de mon devoir d’agir. L’utilisation de symboles religieux dans le logo, même s’il a été modifié, ne me convainc plus que nous sommes dans un cas de séparatisme religieux. Nous aurions pu avoir un échange contradictoire avec les dirigeants, mais nous n’avons reçu aucune réponse de leur part malgré nos demandes.»

L’accès aux infrastructures suspendu à partir de samedi

Sans accord, le Sète Olympique FC ne peut plus bénéficier du soutien de l’Etat ou de la municipalité. Par courrier, la Ville a informé le club qu’elle appliquera la directive préfectorale à partir de ce samedi en n’autorisant plus l’utilisation des infrastructures sportives du stade Maillol. Le paiement de la subvention annuelle de 500 euros (7 900 euros incluant les aides indirectes liées à l’utilisation des emplacements et des vestiaires) est suspendu.

« Comme toutes les autres associations, le club a signé en début de saison une charte de laïcité qu’il n’a visiblement pas respectée. Nous sommes en train d’appliquer la sanction préfectoraleprécise l’adjoint aux sports Hervé Marquez. Si demain le club revient sur le terrain républicain et retrouve son agrément, cette aide pourrait être rétablie.

C’est un décret raciste, discriminatoire et trompeur

Un défi pour le Sète Olympique FC, qui continue de démentir en bloc toutes les critiques qui lui sont faites. Le club a également fait appel de la décision préfectorale, qui est déférée au tribunal administratif de Montpellier le 16 mai. En attendant, Christian Di Meglio, le président, dénonce ouvertement ce qu’il considère comme «un décret raciste, discriminatoire et trompeur » et considère comme diffamatoires les allusions au fait qu’il refuserait de créer une section féminine. “Tout cela est complètement faux, je n’ai jamais affronté une équipe féminine. dit-il, expliquant avoir même entrepris des démarches en ce sens auprès de certains joueurs.

J’ai reçu l’agrément de la préfecture et de la FFF avec notre ancien logo (celui avec le croissant et l’étoile NDLR)si on m’avait dit que c’était un problème, je l’aurais changé tout de suite», poursuit le président qui ne voit dans ces symboles qu’une référence au maillot de l’équipe d’Algérie. “Je suis française, blonde aux yeux bleus, je ne connais pas le communautarisme. Je n’ai fait que récupérer des joueurs victimes d’un autre communautarisme, celui-là français. On a tout le monde au club, à la maison on juge uniquement sur les performances sportives.

 
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