Introverti, croix gammées dans sa chambre… Ce que l’on sait de l’adolescent antibois soupçonné d’avoir planifié une tuerie de masse

Introverti, croix gammées dans sa chambre… Ce que l’on sait de l’adolescent antibois soupçonné d’avoir planifié une tuerie de masse
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Stupeur, mercredi soir. Sur son site, Cnews publie quelques lignes annonçant l’arrestation, lundi, d’un jeune homme de 16 ans, soupçonné de préparer une tuerie dans un lycée d’Antibes. Dans le processus, Belle matinée apprend que l’adolescent, ancien étudiant du campus Vert d’Azur et décrit « très perturbé et très dangereux »a été présenté au parquet de Grasse à l’issue d’une garde à vue à la caserne Auvare de Nice.

Une quinzaine d’heures plus tard, le verdict tombait : l’accusé a été emprisonné. Une information judiciaire devrait être ouverte mais la santé mentale du jeune homme sera déterminante pour l’issue de cette affaire.

Tout d’abord, un rapport du conseil départemental

Dans un communiqué, le parquet de Grasse nous indique que tout commence vendredi 23 février. Le conseil départemental des Alpes-Maritimes fait un signalement au parquetalarmé par les propos inquiétants tenus à son pédopsychiatre par un jeune homme âgé de 16,5 ans, soigné pour des troubles psychiatriques.

Ses paroles feraient peur « un acte imminent de nature meurtrière », indique le communiqué. Selon nos sources, le jeune homme, décrit comme “introverti”, “froid”est fasciné par des tueurs comme Anders Breivik – coupable du meurtre de 77 personnes et de 320 blessés à Oslo en 2011 – ou du duo Eric Harris et Dylan Klebod – auteurs du massacre de Columbine (États-Unis), qui a coûté la vie à douze étudiants et un enseignant.

L’enquête s’élargit et parle d’un « plan d’extermination massive »

Le même jour, le parquet a ouvert une enquête préliminaire contre « apologie du terrorisme ou du crime », confié au commissariat d’Antibes. La police a alors compris que le jeune homme était automatiquement hospitalisé.

Une dizaine de jours après le rapport du conseil départemental, le parquet a ouvert une information judiciaire, mercredi 6 mars.

Petit à petit, l’enquête reprise par la police judiciaire de Nice s’étoffe et confirme que le jeune homme abritait un plan de massacre, sans connotation religieuse ».

A propos d’un mineur, hospitalisé en Normandie

Lors de la perquisition menée au domicile du mineur à Antibes, les enquêteurs ont notamment constaté la présence de croix gammées et de signes cabalistiques sur les murs de sa chambre. Toujours selon le communiqué du parquet, ils ont également saisi des cahiers décrivant à grands traits son projet criminel, des armes blanches et un gilet tactique pare-balles.

L’exploitation de son ordinateur et de son téléphone a révélé qu’il avait été en contact avec une jeune fille de 17 ans, hospitalisée dans un service psychiatrique de Cherbourg-en-Cotentin, en Normandie, qui semblait partager ses intentions meurtrières.

L’adolescent a depuis été emprisonné

Son hospitalisation obligatoire levée, le mineur a été placé en garde à vue lundi dernier, dans le cadre de l’information judiciaire en cours. Il a été présenté mercredi à un juge d’instruction à Grasse, puis mis en examen pour “participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer un crime ». Dans ce cas: assassinats et excuses publiques pour crime ou délit.

Il a ensuite été incarcéré par le juge des libertés et de la détention. La jeune femme qui réside dans la Manche, en Normandie, a également été placée en garde à vue suite à une saisine conjointe de la police judiciaire de Caen. A l’issue de cette mesure, le communiqué du parquet de Grasse indique qu’elle a fait l’objet d’unehospitalisation sans consentement.

Responsable ou pas ?

Le parquet national antiterroriste a été saisi, le tribunal de Grasse reste pour le moment saisi des faits. L’enquête se poursuit et permettra notamment d’évaluer la responsabilité pénale du mineur au vu des troubles psychiatriques qu’il présente. En effet, seule une expertise psychiatrique pourra déterminer si le suspect est responsable ou non de ses actes.

L’affaire a une résonance particulière dans les Alpes-Maritimes puisque Kylian, le 16 mars 2017, a blessé cinq personnes et semé la panique au lycée de Tocqueville à Grasse.

 
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