Mémoires d’une fille de la terre

Mémoires d’une fille de la terre
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CRITIQUE LITTÉRAIRE – La romancière consacre un bel ouvrage à sa région natale, la Creuse, sauvage et méconnue.

De Françoise Chandernagor, éminente femme de lettres, vice-présidente de l’académie Goncourt, où elle est depuis trente ans, on aurait pu penser qu’au moment du bilan, elle écrirait des Mémoires sur le monde littéraire, et, nul doute , qu’avec son franc-parler, cela aurait été épicé. Elle aurait pu aussi retracer son ascension sociale exemplaire : petite-fille d’un coutelier de Vienne et d’un maçon de Creuse émigré dans la banlieue rouge de Paris, elle entre à l’ENA à 21 ans, dont elle sort majeure de sa promotion en 1969. , avant d’entrer au Conseil d’État – sur les traces de son père, qui avait ouvert la voie. Tout cela est présent en arrière-plan de Rivière Ormais, ce livre de Mémoires, elle le consacre au bout de terre où tout a commencé pour elle, la Creuse.

« Ma province gauloise n’est qu’un pays de rivières sauvages, de collines verdoyantes et de sentiers noirs ; mais c’est ma terre. Dans l’introduction, sachant à quel point son cher pays est peu connu, elle écrit qu’il est temps

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