toin « grand européen », « à l’avant-garde », mais aussi très « français » : Emmanuel Macron a tenu ce jeudi son deuxième grand discours sur l’Europe à la Sorbonne. Depuis 2017, il a marqué de son empreinte la marche de l’UE, non sans se hérisser de son style et de sa méthode. Le chef de l’Etat français est revenu sur les différents événements européens et français des 7 dernières années. Concernant les projets démocratiques, « nous n’avons pas tout réussi », a-t-il commencé mais a également rappelé la crise du coronavirus et la guerre en Ukraine à laquelle l’Europe a dû faire face : « Malgré les crises, jamais l’Europe n’a autant avancé. »
Achat en commun de vaccins pendant la crise du Covid-19, emprunt partagé pour émerger économiquement, souveraineté et défense européenne : le président français a su se faire entendre sur des thèmes qui n’allaient pas de soi.
Des réussites parfois relatives, comme avec les prêts communs qu’il réclame, en vain pour l’instant, afin de financer la transition écologique et numérique. « Les questions de défense restent elles aussi embryonnaires mais ont connu une certaine prise de conscience après l’invasion de l’Ukraine par les Russes », constate Jean-Claude Juncker.
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« Oui, c’est un grand Européen. Il n’y a pas lieu de chipoter. C’est le grand Européen de son temps», estime Daniel Cohn-Bendit, figure marquante de l’écologie en Europe, autrefois proche du chef de l’Etat. “Par son discours à la Sorbonne en 2017, il a changé l’ambiance européenne”, ajoute l’ancien président de la Commission européenne (2014-2019) et ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker. “Voilà un président français qui a défendu corps et âme, bec et ongles, la cause européenne, qui n’était finalement pas très populaire en France et ne l’est toujours pas”, a-t-il déclaré à l’AFP.
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