Alors que le gouvernement prépare un plan national d’adaptation au réchauffement climatique qui sera dévoilé d’ici cet été, la Croix-Rouge a dévoilé ce jeudi 25 avril dix recommandations face aux événements climatiques extrêmes, dont un « sac de secours » pour chaque Français. personne. .
Une proposition étudiée par le gouvernement selon l’entourage de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, cité par Le Figaro.
Les Français « ne se sentent pas préparés »
Dans ce « catakit » d’eau potable, une trousse de secours avec des médicaments, des denrées non périssables, des vêtements chauds, une lampe torche avec piles de rechange et une radio à piles et des objets pour signaler sa présence, pochette étanche avec copie des papiers d’identité… Actuellement ” seuls 11% des Français disposent d’un sac d’urgence prêt, et moins de la moitié connaissent les éléments essentiels à y mettre », détaille une enquête OpinionWay pour la Croix-Rouge française.
Autre enseignement de cette étude le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) : « 75% (des Français) ne se sentent pas préparés aux inondations, 73% aux incendies de forêts, 59% aux canicules. »
Formation aux gestes qui sauvent
La Croix-Rouge recommande également une formation aux gestes qui sauvent des vies. ” Aujourd’hui, on estime que seuls 40 % des Français ont récemment reçu une formation aux gestes qui sauvent, contre 95 % en Norvège ou 80 % en Allemagne. », note le rapport.
L’association suggère à chaque Français d’avoir au moins une connaissance minimale des réflexes vitaux : « savoir identifier les alertes sonores, se comporter correctement en cas de sinistre » en plus de maîtriser les gestes qui sauvent des vies.
« L’affaire de tous »
” Les événements climatiques extrêmes se produisent plus fréquemment, plus intensément, plus longtemps et plus géographiquement.t, souligne Philippe Da Costa, président de la Croix-Rouge française auprès de l’AFP. ” Tous les territoires français et d’Outre-mer sont concernés. »
Il y a aussi l’idée de mettre en place un « plan très chaud », inspiré du « plan très froid », afin d’aider les plus démunis lors des canicules en identifiant des lieux d’accueil donnant accès à la fraîcheur et à l’eau potable.
Philippe Da Costa insiste sur le fait que « se préparer aux crises est l’affaire de tous » : « Elle concerne évidemment les pouvoirs publics, mais aussi les acteurs associatifs et privés, ainsi que les citoyens. »