Marseille, réduit à dix tout au long de la seconde période après l’exclusion de Faris Moumbagna (45+2), a fait match nul face à Nice (2-2) en match en retard de la 29e journée de Ligue 1, mercredi soir au Stade Vélodrome.
Ni gagnant, ni perdant et pas vraiment contents non plus : Marseille et Nice ont fait match nul 2-2 ce mercredi en match en retard de la 29e journée de L1, un résultat qui ne suffit pas à rapprocher l’OM des places européennes et consolide de justesse la 5e position. des Aiglons.
Alors que l’OM n’est toujours pas très content cette saison, la barre transversale a refusé le but de la victoire à Pierre-Emerick Aubameyang après une action personnelle sensationnelle dans les dernières secondes du temps additionnel. L’OM aurait pourtant eu besoin de trois points pour s’accrocher à son rêve européen, mais il doit se contenter d’un seul, après celui déjà ramené à la dernière minute de Toulouse dimanche (2-2). Il est possible que ce point et tous les efforts déployés pour le remporter – l’OM a joué à 10 tout au long de la seconde période – ne servent à rien.
Car Marseille reste 8ème du classement, hors des places européennes donc, avant de recevoir Lens dimanche. Les Marseillais accueilleront ensuite l’Atalanta en demi-finale aller de Ligue Europa et si l’exploit d’un titre européen semble extrêmement difficile à réaliser, il n’est finalement pas bien plus improbable qu’une remontée aux six premières places du championnat.
Nice de son côté reste 5ème, à quatre longueurs du top 4, et regrettera sans doute de ne pas avoir pleinement profité de son avantage numérique pour distancer Lens (6ème) et se rapprocher de Brest (3ème) et de Lille (4ème). Les Aiglons peuvent s’en prendre d’autant plus que l’entame de match a été à leur avantage mercredi. Ils ont ainsi logiquement ouvert le score avec Terem Moffi (1-0, 13e), dans une action où toute la défense marseillaise s’est montrée coupable, incapable d’arrêter Jérémie Boga, puis Mohamed-Ali Cho, puis enfin Moffi.
Coup de canon de Clauss
La soirée marseillaise fut alors difficile, entre le match très compliqué de Geoffrey Kondogbia, les tirs mal joués par les uns et ceux mal sentis par les autres. Mais un coup de canon de Jonathan Clauss, dont le retour comme titulaire n’était pas attendu si vite, a permis aux Marseillais de revenir dans le match (1-1, 31e) et même de prendre un moment le dessus. Après la belle demi-volée du droit de son latéral international, l’OM traverse ainsi un moment fort, malheureusement pour lui très mal conclu.
Après une énorme occasion du milieu niçois Morgan Sanson (45e), Marseille se retrouve à 10 après l’expulsion de Faris Moumbagna pour deux avertissements, l’un indiscutable, l’autre très sévère (45+2). Au retour des vestiaires, c’est avec la même sévérité que l’arbitre a sifflé un penalty contre Nice et Cho, coupables d’avoir écrasé le pied de Leonardo Balerdi après un dégagement. Aucun état d’âme pour Aubameyang qui transformait et plaçait Marseille en tête (2-1, 56e) grâce à son 13e but en L1, le 26e toutes compétitions confondues. Pour l’OM, il fallait alors tenir le coup, face à une équipe qui a peu marqué cette saison.
Mais Marseille a trop souffert, et trop vite, et Nice a égalisé sans trop forcer, avec une belle frappe de Melvin Bard, qui a bénéficié de la mauvaise remise d’Amir Murillo dans l’axe et du dégagement douteux de Pau Lopez (2-2, 72e). . Les deux dernières occasions, immenses, furent celles de Marseille. A peine entré, Iliman Ndiaye a perdu son face-à-face face à Marcin Bulka (81e) avant qu’Aubameyang ne voie la barre l’empêcher d’inscrire un but chef-d’œuvre. Le Vélodrome ne lui en a voulu ni à lui ni aux autres et a chanté « Allez l’OM » au coup de sifflet final. Mais peut-être avait-il déjà en tête l’Europe et l’Atalante.
