Sur la semaine terminée le 19 avril, les réserves se sont contractées de 6,4 millions de barils, alors que les analystes attendaient un nouveau gain net de 2 millions de barils.
Les stocks américains de pétrole brut ont fortement chuté la semaine dernière, après quatre augmentations consécutives, selon les données publiées mercredi par l’Energy Information Administration (EIA) américaine.
Au cours de la période de sept jours terminée le 19 avril, ces réserves se sont contractées de 6,4 millions de barils, alors que les analystes attendaient, en moyenne, un nouveau gain net de 2 millions de barils.
Ce trou d’air est le résultat d’une combinaison d’éléments, dont la hausse des exportations (+9% sur une semaine), tandis que les importations sont restées stables (+0,5%).
Au total, les importations nettes (les importations américaines sont supérieures aux exportations de brut) ont diminué de 3 millions de barils sur la semaine.
Par ailleurs, l’activité des raffineries s’est légèrement accélérée, avec un taux d’utilisation de 88,5%, contre 88,1% une semaine plus tôt.
Les Etats-Unis ont également enregistré une hausse des produits raffinés livrés aux marchés américains (+1,6%). Cette hausse est uniquement due à la croissance des volumes de kérosène (+3%), la plus élevée depuis quatre mois.
A noter également le renforcement des réserves stratégiques américaines (SPR), qui ont augmenté de 800 000 barils.
Quant à la production, elle s’est maintenue à 13,1 millions de barils par jour, proche de son niveau record (13,3 millions).
Hormis une brève envolée initiale, la publication n’a pas affecté le prix de l’or noir.
Vers 15H00 GMT, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juin perdait 0,40%, à 83,02 dollars.
