Un enfant de deux ans décède à l’hôpital de Bienne

Un enfant de deux ans décède à l’hôpital de Bienne
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Ce qui ressemblait à un rhume s’est transformé en cauchemar pour une famille de la région de Bienne. Le « Journal du Jura » raconte l’histoire d’une mère qui a tenté d’alerter sur l’état de santé préoccupant de son fils de 2 ans, début 2022. « Si les médecins avaient bien fait leur travail, il aurait quand même être en vie », disent encore aujourd’hui les parents.

Tout a commencé vers Noël, avec des symptômes qui ressemblent à ceux d’un rhume, raconte la maman. Malgré deux visites chez le pédiatre et une à l’hôpital de Bienne, les médecins ne se sont pas alarmés de la détérioration de l’état de santé de l’enfant et ont recommandé du repos. Or, il a de la fièvre, il ne mange plus, ne boit plus et manque d’oxygène.

Le matin du 17 janvier, la mère a constaté que son enfant était complètement apathique et s’est de nouveau précipitée à l’hôpital. « Le reste était comme un cauchemar », dit-elle. Selon son récit, il a dû attendre deux heures avant d’être récupéré. L’enfant a passé la nuit à l’hôpital, mais pas aux soins intensifs. Le lendemain après-midi, il était pâle comme un drap, se mit à tousser, à cracher du sang, avant de cesser brusquement de respirer. « Il a murmuré ‘Maman’ avant de mourir dans mes bras », dit-elle.

À ce moment-là, les médecins se sont précipités et ont tenté de réanimer l’enfant, qui a été transporté à l’hôpital de l’île de Berne, où son décès a été constaté environ une heure et demie plus tard. Le rapport des médecins ne permet pas de définir avec précision la cause du décès. Les parents ont porté plainte contre un inconnu. La justice a rejeté l’affaire il y a un mois. Le ministère public indique qu’en l’absence de cause précise du décès, “il est impossible d’affirmer qu’un crime a été commis” et “que nul ne peut être accusé d’avoir mal agi”, lit-on dans le quotidien biennois. .

La famille continue de croire que des erreurs ont été commises à Bienne, mais elle ne poursuivra pas son combat juridique. Poursuivre la procédure serait coûteux en temps et en argent, « et n’aurait probablement aucune chance de succès », regrette la mère.

« La médecine ne peut pas toujours empêcher la mort »

Sans pouvoir se prononcer sur ce cas précis, le directeur du Centre hospitalier (CHB) de Bienne, Kristian Schneider, parle d’une situation où les infections se propagent rapidement « et conduisent à des défaillances d’organes, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte. En tant que médecin, il est parfois impossible d’arrêter une telle évolution, malgré toutes les mesures prises. Le responsable parle de deux décès d’enfants dans des circonstances similaires depuis sa prise de fonction au CHB en 2017. « Pour les proches, une telle perte représente une souffrance incommensurable. La médecine peut faire beaucoup de choses aujourd’hui, mais elle ne peut pas toujours empêcher la mort. »

 
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