ce que l’on sait du nouveau pôle économique d’Alès, attendu au Pré Saint-Jean

ce que l’on sait du nouveau pôle économique d’Alès, attendu au Pré Saint-Jean
ce que l’on sait du nouveau pôle économique d’Alès, attendu au Pré Saint-Jean

A+ Architecture, basée à Montpellier, est le cabinet retenu, en milieu de semaine, pour la création du nouveau pôle économique d’Alès. Son projet est présenté ce vendredi 27 septembre…

Nous le savions. En vue de créer un nouveau pôle économique à Alès, dans le quartier des Prés Saint-Jean, à proximité de l’agence France Travail (anciennement Pôle emploi), Saem’Alès devait désigner le bureau d’architectes qui donnera corps à ce projet, lors un comité d’appel d’offres prévu dans la matinée du mercredi 25 septembre. Ce qui a bel et bien été fait. Et enfin, le lauréat de ce concours de maîtrise d’œuvre est la société montpelliéraine A+ Architecture.

Le projet A+ Architecture a été dévoilé ce vendredi 27 septembre au Pré Saint-Jean.
MIDI LIBRE – CHARLES LEDUC

“Pour quoi? Travailler là-bas, pas dormir !» précise Max Roustan, le maire. Car pour mémoire, sur un terrain de 9 300 m2 au milieu d’un quartier classé quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV), des espaces sont attendus, dans le cadre du projet global de rénovation urbaine d’Alès, pour les professionnels et un « hub » de formation.

« Entre 200 et 300 salariés » sont espérés

Là, 5 400 m2 de surface au sol seront consacrés à “une soixantaine de bureaux, une vingtaine d’ateliers au rez-de-chaussée d’un immeuble et un centre de formation d’un millier de mètres carrés”détaille Christophe Perez, directeur de Saem’Alès (entreprise d’économie mixte). « Entre 200 et 300 salariés viendront travailler dans le quartier. » Christophe Rivenq, le président de l’Agglomération, se félicite qu’au vu des quelque 4 millions d’euros de subventions de l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) reçus, sur les 11 millions d’euros HT d’investissement, « les frais de location seront très abordables ». Et si le premier magistrat concède que ce projet a tout“un égal”le patron d’Alès Agglo déclare que« Il y aura des emplois et nous sommes très optimistes. L’économie apportera une nouvelle paix et une nouvelle vie à ce quartier.

Un projet fort au regard fier

En tout cas, force est de constater que ce nouveau pôle économique, tel qu’il se présente, a fière allure. « Ce qui nous attire, ce qui nous motive, c’est l’architecture populaire. Un peu comme la bonne musique des Beatles, qui rassemble, que tout le monde aime.”» précise Clément Rabourdin, du cabinet A+ Architecture. « Nous voulions proposer un projet sexy qui donne envie de venir travailler ici. » Il souligne ensuite l’aspect “diamant” de certains des futurs bâtiments. « Il fallait qu’il plaise aux utilisateurs »insiste-t-il. « Que ce soit facile, pratique. Nous avons travaillé sur l’accessibilité. Ceci, tant depuis l’extérieur (le site ne sera pas fermé, mais ouvert sur la ville) comme depuis l’intérieur des bureaux et ateliers, afin que “ça va”. Clément Rabourdin vante également les qualités environnementales d’un « outil flexible, robuste, avec une image brillante »qu’il décrit comme « vertueux, pour que les générations futures l’apprécient ».

D’abord, l’immeuble proche du Gardon

Le cabinet d’architecte sélectionné, « Notre objectif est désormais de travailler très rapidement sur le permis de construire »déclare Christophe Perez, le directeur de Saem’Alès. Bien évidemment, ce projet immobilier d’entreprise se réalisera par étapes. En fait, la première phase consistera « sur la partie la plus proche du Gardon pour être vu » et, ainsi, “attirer” entreprises. En effet, ce premier bâtiment abritera des bureaux et des ateliers. Miser sur « 13 à 14 mois de travail »après s’être débarrassée des études et autres démarches administratives, la collectivité locale espère que ce premier chantier aboutira « fin 2025, début 2026 »les entreprises peuvent alors prendre possession des lieux dès la livraison. Les autres phases suivront, rythmées, certes, par des demandes d’occupation du site par des entrepreneurs. Mais, concernant la fin de la construction de tout ce pôle économique, Max Roustan et Christophe Rivenq ont un espoir : « 2028 serait parfait… »

Il s’agit certainement d’une question de« intégrer l’économie » dans un quartier prioritaire de la ville. Mais pas seulement, rappelle Christophe Rivenq, qui insiste sur le fait que « 60 millions d’euros qui seront investis » aux Prés Saint-Jean sont destinés au logement, via le Logis des Cévennes, à l’espace public, à la maison du projet… Ceci, dans un plan global de rénovation urbaine d’Alès mobilisant environ 180 millions d’euros. Pour l’instant, le maire se concentre sur ce qui est attendu sur les terrains limitrophes de France Travail. « Ce que nous devions faire avec cet espace est née d’une idée géniale. En toute humilité »smiles Max Roustan. “Vous êtes dans la seule zone économique, dans le quartier politique de la ville, qui sera construite en France, dans le cadre de l’Anru.”

 
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