Les consultations en pharmacie n’attirent pas les foules à Neuchâtel

Les consultations en pharmacie n’attirent pas les foules à Neuchâtel
Les consultations en pharmacie n’attirent pas les foules à Neuchâtel

Comment réduire les coûts de santé ? La question revient sur toutes les lèvres après l’annonce hier de la hausse des primes maladie pour 2025. Dans le canton de Neuchâtel cette hausse s’élève en moyenne à 4,6%.

Parmi les solutions avancées pour désengorger les médecins généralistes et les urgences, des consultations directement en pharmacie existent depuis 2019. Certains médicaments normalement soumis à prescription peuvent y être remis au patient après une anamnèse. Concrètement, il est possible de consulter son pharmacien pour certains problèmes du quotidien comme une conjonctivite, une toux ou des problèmes vaginaux. En revanche, certains cas nécessitent de s’adresser directement à votre médecin généraliste, notamment lorsque vous êtes une femme enceinte ou lorsqu’un traitement plus spécifique est nécessaire. Le patient sera alors redirigé vers son médecin traitant, les urgences ou la voie verte.

Demande modérée

Même si aucune étude n’existe pour quantifier la demande, les pharmaciens neuchâtelois estiment qu’elle est relativement faible. « Ce sont de plus en plus de patients qui viennent au guichet et on se rend compte qu’ils ont besoin d’une proposition supplémentaire. Après, ces patients ont tendance à revenir pour un autre avis», précise Sylvain Bel, président de l’ordre des pharmaciens neuchâtelois. Il ajoute toutefois avoir constaté une légère hausse des demandes.


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