Plus d’un million de demandes d’asile en Europe l’année dernière : voici les pays les plus recherchés par les réfugiés
Le nombre de nouveaux demandeurs d’asile en Europe a dépassé le million l’année dernière, selon le rapport annuel de l’Agence de l’Union européenne pour l’asile publié mercredi.
Publié le 28/02/2024 à 10h39
L’agence basée à La Valette (Malte) a enregistré 1,14 million de demandes dans les 27 États membres de l’UE, en Norvège et en Suisse, soit une augmentation de 18 % par rapport à l’année précédente et le chiffre le plus élevé depuis 7 ans. Les années 2015 et 2016 ont enregistré 1,4 et 1,3 millions de demandes.
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Les pays les plus fuis par leurs ressortissants restent ceux qui souffrent de la guerre civile, Syrie et Afghanistan en tête. Un nombre croissant de Palestiniens ont également fui vers l’Europe après le début de la nouvelle guerre à Gaza en octobre, note l’agence.
Avec 29% des demandes, l’Allemagne reste de loin le pays le plus recherché par les candidats réfugiés. Mais rapporté à sa population, ce pays devance la Grèce (3ème), l’Autriche (2ème) et Chypre (1ère), qui recense 12.741 requêtes par million d’habitants.
Avec 2.999 demandes par million d’habitants, la Belgique se situe en 10ème position, un peu au-dessus de la moyenne de l’UE (2.470).
Ces chiffres n’incluent pas les 4,4 millions de réfugiés ukrainiens qui ont obtenu un statut de protection temporaire de l’UE après l’invasion russe de février 2022.
Les demandes d’asile des Congolais, Moldaves et Géorgiens sont évaluées plus rapidement en Belgique : « Nous veillons à ce que les gens sachent rapidement à quoi s’attendre »
Les dossiers des ressortissants congolais, moldaves et géorgiens qui déposent une demande d’asile en Belgique vont désormais faire l’objet d’une procédure accélérée, rapporte jeudi La Libre Belgique.
Publié le 01/02/2024 à 07:55
Le constat de la secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor (CD&V), est que leurs chances d’obtenir l’asile sont très faibles ; elle souhaite donc pouvoir leur proposer une réponse beaucoup plus rapidement. L’année dernière, 1 238 Congolais, 986 Moldaves et 911 Géorgiens ont demandé l’asile, et aucun de ces Moldaves n’a été reconnu comme réfugié, tandis que pour la RDC et la Géorgie, les décisions positives n’étaient que de 14 % et de 10 %, respectivement.
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Une procédure accélérée, dite fast track, permettrait donc au CGRS (Commissariat général aux réfugiés et apatrides, qui accorde l’asile) de traiter ces dossiers trois fois plus vite que les autres. Cela doit permettre d’apporter une réponse à la demande dans un délai de 50 jours ouvrés, et de limiter la durée de séjour de ces ressortissants dans les centres d’accueil de Fedasil – ce qui soulagera l’occupation de ces centres. « Nous veillons à ce que les gens sachent rapidement à quoi s’attendre. C’est bon pour tout le monde», argumente le secrétaire d’État.
Les nationalités couvertes par la procédure accélérée sont choisies en fonction du taux de protection accordé, et la liste peut être adaptée en fonction de l’évolution de l’afflux et de l’actualité.
