Les restaurants souffrent d’une perception défavorable des prix

Les restaurants souffrent d’une perception défavorable des prix
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S’ils vont encore au restaurant, les Français arbitrent leurs dépenses avec la conviction que les prix vont continuer à augmenter. Les sacrifices se font directement dans l’assiette, comme dans le choix des circuits fréquentés au détriment notamment de la livraison.

La tendance inflationniste a certes ralenti, mais elle continue de peser lourdement sur le pouvoir d’achat des Français après deux années pour le moins explosives. En conséquence, les ménages sont contraints de faire des arbitrages et, sans surprise, la consommation hors domicile en paie le prix. Ainsi, 61% des Français auraient encore réduit leurs dépenses de loisirs au cours du dernier trimestre selon l’enquête réalisée par les experts de Revenue Management Solutions (RMS), qui ont interrogé en mars dernier 411 personnes en France (dont 71% d’actifs et 266 % à la retraite). Et le premier poste sacrifié, par 43% des sondés, serait celui des dépenses de restauration, juste devant la sortie au cinéma (41%) et plus loin les concerts, les parcs d’attractions ou encore le théâtre (environ 20%). . Alors pourquoi se priver du restaurant d’abord ? Car surtout, les consommateurs ont la mauvaise impression que les prix pratiqués ne cessent d’augmenter. C’est en tout cas ce qu’expriment les trois quarts des Français interrogés, estimant que les prix des restaurants sont plus élevés, voire très supérieurs, à ceux du trimestre précédent. Une impression qui s’étend également aux prix des produits alimentaires en général selon les résultats de l’étude…

Toujours attractif… mais à moindre coût

Il y a pourtant des raisons d’espérer pour les restaurateurs. D’abord parce que cette baisse des dépenses ne se traduit pas en réalité par une baisse spectaculaire de la fréquentation. Au contraire, même si les personnes interrogées sont encore un peu plus susceptibles d’avoir fréquenté des restaurants au premier trimestre 2024 par rapport au dernier trimestre 2023. La restauration rapide s’avère également encore mieux conservée que les restaurants à table et fast casual , souligne-t-on chez RMS. Les compromis se produisent donc à d’autres niveaux, les convives optant pour des économies au sein même des restaurants. Il s’agit de choisir des plats offrant le meilleur rapport qualité-prix (58% des personnes interrogées), un nombre réduit de plats commandés (43%), de choisir des restaurants moins chers (38%) ou encore de choisir des produits moins chers. cher (29%). ” Au-delà des arbitrages en matière de consommation, la restauration connaît également des arbitrages au sein de ses propres canaux, avec une grande stabilité de la consommation sur place et une baisse des ventes à emporter, ainsi qu’une baisse significative des ventes. livraison », analyse Nicolas Bordeaux, Vice-Président International Finances et Administration de RMS, qui suggère de « prendre des initiatives pour redynamiser ces canaux de vente, notamment auprès de la génération Z et des familles avec enfants ». La première motivation pour fréquenter un restaurant réside ainsi dans la qualité des plats proposés, loin devant la qualité du service ou les offres de réductions. Et 71 % des personnes interrogées seraient même prêtes à payer plus cher pour des repas cuisinés maison, même si l’ambiance, la qualité de l’accueil et du service, et les produits issus de circuits courts ou bio sont bien moins attractifs. À méditer…

 
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