Les passes magiques d’Odegaard, le naufrage de Chelsea… Les tops et les flops

Les passes magiques d’Odegaard, le naufrage de Chelsea… Les tops et les flops
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Portés par un Martin Odegaard de gala, les Gunners n’ont fait qu’une bouchée du Blues de Nicolas Jackson, peu inspiré au finish.

HAUTS

Declan Rice, cours d’anglais

Il n’a pas marqué, mais on l’aura vu et apprécié lors de cette démonstration. Contrairement à l’année dernière où Arsenal s’était effondré dans le sprint final pour le titre de Premier League, l’arrivée du milieu international anglais fait la différence. C’est la valeur ajoutée de cet Arsenal plus conquérant, plus expérimenté et plus agressif. Dès la première action du match, il a su remettre le ballon au bon moment à Trossard pour lui laisser le temps de contrôler et de mettre le ballon là où il voulait ouvrir le score. Quelques minutes plus tard, il se rendait disponible dans la surface pour doubler la mise. L’appel était parfait, mais Havertz a trop tergiversé pour le donner. Il n’était plus décisif en défense, mais il était présent sur chaque but par son activité, son volume et ses récupérations.

Odegaard, mais quel délice !

Le football, c’est lui. Ce mardi soir, il a délivré deux passes décisives, mais il aurait pu en faire quinze. Cette qualité de transmission la classe parmi les meilleures de son championnat actuel. Le Norvégien faisait le lien entre le milieu de terrain et l’attaque en délivrant des passes utiles, cachées ou très tranchantes (27e, 49e, 89e). Son total s’élève désormais à 8 passes décisives en Premier League. Il n’a pas réalisé un match parfait, car il aurait pu marquer en première période (34e). Malgré ce seul bémol, son match se classe parmi les tout meilleurs de sa saison.

Havertz et White, les doubles buteurs

Comment ne pas mettre ces deux-là parmi les meilleurs de cette rencontre ? Au vu de la première période, cela n’était pas forcément prévu. Surtout pour Havertz, qui enchaîne les échecs sur le but de Petrovic. Soit l’Allemand était étroit (10e), soit il n’était pas assez précis (26e). Finalement, il a récidivé et a continué à essayer devant la cage et cela a finalement payé. Bien lancé par Odegaard, encore une fois, il a joué de son corps comme un attaquant professionnel pour passer devant Cucurella et tirer sur le gardien de Chelsea (57e). Son deuxième objectif est un modèle du genre. Sa frappe du pied gauche est imparable pour Petkovic. Ben White était l’autre homme fort du côté droit des Gunners. Il a eu de la chance sur ses deux buts, mais la chance sourit aux audacieux, et il a été là, deux fois, au bon endroit et au bon moment pour augmenter le score.

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flops

La seconde mi-temps de Chelsea

Quatre buts dans la même période et presque aucune situation dangereuse entre les deux. Chelsea a sombré, surclassé dans tous les domaines. Le club de Mauricio Pochettino a donné l’impression d’abandonner et de laisser les Gunners faire leur travail. Un peu le symbole de leur saison déjà ratée. La première mi-temps a néanmoins été encourageante avec des occasions, du rythme et un jeu qui semblait légèrement en faveur des Gunners, mais néanmoins relativement équilibré. Un score de 1-1 à la pause n’aurait pas été scandaleux. Le score, au final, n’a rien de scandaleux.

Enzo Fernandez, symbole d’un naufrage

Il a débuté cette folle deuxième période, mais pas pour son équipe. C’est lui qui a perdu le ballon sur la première occasion manquée de Declan Rice, en seconde période (49e). Si Petrovic a sauvé son équipe et rattrapé l’erreur de son ami argentin, il n’a rien pu faire lors des nombreuses attaques qui ont suivi son but. Comme si Enzo Fernandez avait donné les clés du camion aux coéquipiers d’Odegaard. Ensuite, il ne pouvait rien contre les vagues répétées des Gunners. Remplacé à la 67e minute par Chalobah, qui donnait l’impression de rester sur le banc.

Nicolas Jackson et finition ne font pas bon ménage

S’il y a un visage à retenir du côté des Bleus, c’est bien le sien. Il a beaucoup travaillé sur le front offensif pour se créer des occasions et donner du fil à retordre à la charnière Saliba-Gabriel. Son match s’est bien passé, mais sa finition a tout gâché. En l’absence du co-meilleur buteur de la Premier League Cole Palmer, il n’a pas pu marquer ne serait-ce qu’un but pour mettre les Gunners dans le doute. Et pourtant, il a eu des occasions (16e, 24e, 42e, 61e).

 
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