Un tiers des produits protègent moins que prévu, selon l’UFC-Que Choisir

Un tiers des produits protègent moins que prévu, selon l’UFC-Que Choisir
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Des crèmes solaires labellisées 50+ qui ne protègent en réalité qu’à 30 ans. C’est la découverte que fait l’association UFC-Que Choisir en testant en laboratoire 13 crèmes solaires visage labellisées SPF 50 ou 50+. Résultat du test publié ce mardi : un tiers de ces produits n’assurent pas le niveau de protection affiché.

Le nombre de personnes touchées par le cancer de la peau a explosé au cours des dernières décennies. Ils ont plus que triplé entre 1990 et 2023. Attribuables dans plus de 85 % des cas à une exposition excessive aux ultraviolets (UV) naturels ou artificiels, selon Santé publique France, ils peuvent être évités grâce à une exposition raisonnée et à l’utilisation d’une crème solaire efficace. Encore faut-il qu’il soit fiable.

Quatre crèmes labellisées SPF 50 et 50+

L’UFC-Que Choisir a testé le niveau de protection UVA et UVB de 13 crèmes solaires visage avec des facteurs 50 et 50+. Quatre crèmes étiquetées parmi elles n’offrent en réalité qu’une protection d’indice 30. Il s’agit notamment du « Fluide lacté non gras Lancaster Sun Sensitive Luminous Tan » indice 50, qui est pourtant le plus cher du test (880 euros le litre !), ou encore de la « Crème protectrice onctueuse Vichy capital soleil » 50+.

« Alors que les indices 50 et 50+ sont censés apporter les plus hauts niveaux de protection contre les rayons ultraviolets, nos tests montrent que, sur les 13 crèmes testées, 5 ne répondent pas aux niveaux de protection solaire attendus », indique l’association.

Mise en demeure des constructeurs

« Compte tenu de la proportion élevée d’étiquetages potentiellement trompeurs, l’UFC-Que Choisir appelle les fabricants à rendre leurs produits conformes aux indices affichés ou, à défaut, à les retirer, et se réserve le droit d’engager toute action judiciaire utile », précise l’association des consommateurs.

L’UFC-Que Choisir demande également à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de sanctionner les marques commercialisant de tels produits, mais aussi d’intensifier les contrôles et de prendre des mesures pour faire cesser ces pratiques.

 
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