des décès multipliés par 20, faut-il s’inquiéter ? – .

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Le parvovirus B19 est responsable d’une nouvelle poussée épidémique qui inquiète les autorités sanitaires, selon Santé publique France (SPF). D’autres pays européens, « dont le Danemark, l’Irlande, les Pays-Bas et la Norvège », signalent également une forte augmentation du nombre d’infections.

De quoi parle-t-on ?

Ce parvovirus B19 provoque un mégalérythème épidémique, surnommé « cinquième maladie », généralement bénin. Transmis principalement par voie respiratoire, avec une période d’incubation de 4 à 21 jours, le virus peut cependant avoir des conséquences graves – notamment chez les patients anémiques ou immunodéprimés et les femmes enceintes. La plupart des symptômes ne sont pas spécifiques (fièvre, nez qui coule…). Chez les enfants et parfois les adultes, l’infection provoque généralement une éruption cutanée rouge vif sur le visage, qui s’étend parfois aux membres, voire à l’ensemble du corps. Chez l’adulte, les douleurs articulaires sont souvent le seul symptôme spécifique. Environ un quart des personnes infectées ne présentent aucun symptôme.

Que se passe-t-il ?

” Une épidémie […] qui a débuté en mai 2023 touche actuellement la France », prévient SPF. Elle touche « toutes les catégories d’âge et en particulier les enfants », a résumé l’organisme sanitaire lundi soir. “Son intensité a augmenté au dernier trimestre 2023 et elle poursuit sa hausse en 2024 avec un pic qui n’a pas encore été atteint en mars.” Le SPF a été alerté fin juillet dernier par « un nombre inhabituel d’hospitalisations pédiatriques graves » à l’hôpital Necker l’été dernier. Dès lors, un suivi spécifique a été mis en place.

Qu’indique cette surveillance ?

Le nombre de cas, habituellement faible, a fortement augmenté depuis mai 2023 « notamment chez les enfants et les femmes de 20 à 40 ans ». L’intensité de l’épidémie s’est accentuée au dernier trimestre 2023 et elle continuera de croître en 2024 avec un pic qui n’avait pas encore été atteint en mars.

Plusieurs services de périnatalité signalent une augmentation des fausses couches et des décès fœtaux liés à l’infection par le parvovirus B19. Le taux de positivité (part des cas positifs parmi les patients testés) montre également une forte augmentation, notamment chez les enfants.

Cette flambée épidémique se traduit également par une hausse des décès, avec cinq décès au cours des trois premiers mois de 2024, un nombre « inhabituellement élevé » rappelle SPF, qui enregistre 0 à 2 décès par an chaque année (1,8 par an en moyenne depuis 2015). .

Les patients décédés cette année sont exclusivement des bébés de moins d’un an, dont quatre nouveau-nés d’une mère infectée. Les chiffres sont certes faibles, mais SPF s’inquiète de la dynamique épidémique. Aux urgences et chez SOS Médecins, une forte augmentation des cas a été constatée chez les moins de 15 ans.

 
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