Dans quel état d’esprit se trouve Melania Trump alors que son mari est jugé pour avoir acheté le silence d’une actrice porno avec laquelle il aurait eu une liaison ? Comme à son habitude, l’énigmatique ancienne Première dame des États-Unis ne laisse rien paraître et ne dit pas un mot. La semaine dernière, le « New York Times » rapportait qu’en privé, l’épouse de Donald Trump avait exprimé son soutien à son mari, estimant que ce procès était « une honte ». Il semble cependant que l’ex-mannequin ait d’autres préoccupations alors que les procureurs s’apprêtaient à entrer dans le vif du sujet.
Melania Trump est sortie de son silence dimanche, mais pas pour soutenir publiquement son conjoint, note le Huffington Post. Non, l’ancienne Première dame a annoncé un pendentif en vermeil, qu’elle lance à l’approche de la fête des mères. Le bijou en question porte la mention « Love & Gratitude », mais l’acheteur peut y faire graver ce qu’il souhaite. Au dos du pendentif se trouve la signature de Melania Trump. Le tout pour la modique somme de 245 $, qui semble aller directement dans la poche du quinquagénaire.
Une opération que Stephanie Grisham, ancienne porte-parole de la Maison Blanche et de Melania Trump, a du mal à comprendre. « Elle le fait pour elle-même. Si j’étais encore son conseiller, je lui aurais dit plusieurs choses. Premièrement : c’est le premier jour du procès pénal de votre mari et vous vendez des bijoux. Ce n’est probablement pas une très bonne idée”, a-t-elle réagi sur CNN.
Auteur d’un livre juteux sur le passage de Trump à la Maison Blanche, Stephanie Grisham regrette que Melania n’ait pas choisi de reverser cet argent à des œuvres caritatives ou à la recherche, sa mère étant décédée en janvier dernier. Quant à sa prétendue indignation face au procès de son mari, l’ancienne porte-parole n’y croit pas une seconde : « Si c’était le cas, elle aurait au moins dit quelque chose. Melania Trump fait absolument ce qu’elle veut. Et si elle pensait vraiment que ce procès était une honte, elle l’aurait fait savoir », conclut Stephanie Grisham.
