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– Selon l’OFCE, le taux d’emploi serait de 72,5 % et non de 68,4 %.
Peut-on finalement être optimiste ? Selon une étude en cours de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), à laquelle nos confrères des Echos ont eu accès, il semble que le taux d’emploi doive être revu à la hausse et, par corollaire, que les chiffres chômage sont révisés à la baisse. Pour comprendre comment une telle contradiction avec les données de l’INSEE est possible, il est crucial de comprendre l’origine de ces statistiques.
L’Insee, Institut national de la statistique et des études économiques, calcule le taux de chômage et le taux d’emploi d’après une enquête trimestrielle auprès de 90 000 résidents de logements ordinaires. A partir des données collectées, l’institut détermine le nombre de chômeurs et le taux d’emploi. Cependant, il apparaît que le nombre de personnes en emploi avec l’enquête emploi serait significativement inférieur aux chiffres administratifs, avec un écart de 1,7 million, soit 28,7 à 30,4 millions de personnes.
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De 7,5% à 7,1% de chômeurs
« Peut-être que l’enquête sur l’emploi passe à côté de nombreux éléments contrats d’apprentissage dont le nombre a explosé depuis la réforme de 2018 », explique Eric Heyer, directeur du service d’analyse et de prévision à l’OFCE. Un angle mort dont l’Insee est pleinement conscient : “C’est clairement un sujetmême si ce n’est pas nouveau et que nous travaillons à comprendre pourquoi »confirme le chef du service emploi et revenus du travail, Vladimir Passeron.
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Ainsi, l’OFCE considère que le taux d’emploi atteindrait 72,5%, et non 68,4% comme l’indiquent les chiffres actuels de l’Insee. Vladimir Passeron lui-même l’admet “c’est imparable”. Par simple calcul mathématique, le taux de chômage devrait également être revu à la baisse, de 7,5% de la population à 7,1%. Avec la possibilité que le nombre de chômeurs est également sous-estimé. Une hypothèse que Vladimir Passeron ne confirme ni ne réfute, puisqu’il n’existe aucune Source de données alternatives à ce sujet.
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