que risque l’homme jugé ce mardi pour avoir menacé de tuer le proviseur du lycée Ravel ? – .

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Un homme de 26 ans doit être jugé ce mardi 23 avril à Paris pour avoir menacé de tuer sur internet la proviseure du lycée Maurice Ravel, après une altercation avec une étudiante de BTS pour lui faire retirer son voile, une affaire qui avait suscité une vague d’indignation en France.

Quatre semaines après la démission du proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris, suite aux menaces de mort qu’il a reçues sur les réseaux sociaux après son altercation avec un élève de l’établissement, un jeune homme de 26 ans doit comparaître devant la justice ce Mardi 23 avril.

L’accusé, qui est le frère de l’élève en question, aurait proféré ses menaces après que sa sœur lui ait rapporté ce qui s’était passé à l’école.

Selon elle, l’étudiante musulmane a été « giflée » par le directeur parce qu’elle refusait d’ôter son voile. Mais la version de la jeune fille serait fausse, selon l’avocat du proviseur.

Le rappel des faits

Le 28 février, le directeur avait “a rappelé à trois étudiantes leur obligation de retirer leur voile” au sein de l’enceinte de l’établissement, selon le parquet de Paris. “L’un d’eux, adulte et étudiant en BTS, avait ignoré le proviseur, ce qui a provoqué une altercation”selon la même Source.

Des menaces de mort contre le proviseur ont alors été proférées sur Internet. L’enquête du Centre national de lutte contre la haine en ligne, division spécialisée du parquet de Paris, a conduit à l’interpellation du suspect.

L’étudiant, de son côté, a porté plainte « pour violences n’entraînant pas une incapacité de travail »et le directeur de « acte d’intimidation envers une personne participant à l’exécution d’une mission de service public pour obtenir une dérogation aux règles régissant ce service ».

Il a ensuite annoncé son départ pour “raisons de sécurité”, selon un message de son successeur. Selon le rectorat, le fonctionnaire a bénéficié à sa demande d’une « départ anticipé » retraite, attendue dans quelques mois.

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé fin mars le dépôt d’une plainte pour « dénonciation calomnieuse » contre la jeune femme.

Le 6 mars, un rapport sénatorial d’une commission d’enquête soulignait «terrible solitude des enseignants face aux menaces et aux agressions »exhortant l’État à lancer une “approche pro-active” et l’Education Nationale « reprendre le contrôle » pour défendre la laïcité à l’école.

Cinq ans de prison et 45 000 euros d’amende

Le prévenu, qui devait être jugé mi-mars, avait demandé du temps pour préparer sa défense. Selon Me Lec, il est soupçonné d’avoir publié un message sur les réseaux sociaux proclamant : “il faut brûler ce chien !”.

Il doit comparaître mardi après-midi pour « provocation publique non suivie d’effet pour commettre une atteinte délibérée à la vie ». Placé sous contrôle judiciaire, il encourt cinq ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

 
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