France – Monde – Donald Trump accusé de « fraude électorale » lors de son procès

France – Monde – Donald Trump accusé de « fraude électorale » lors de son procès
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Un procès décisif dans la campagne présidentielle américaine. En présentant les charges devant jury à l’ouverture des débats, le parquet a d’emblée voulu soulever les enjeux du dossier et montrer qu’il va bien au-delà des 34 chefs de falsification de documents comptables qui pèsent sur le candidat. Républicain à l’élection présidentielle de 2024.

Donald Trump a «a orchestré un complot criminel pour truquer l’élection présidentielle de 2016“puis un”menti dans les documents comptables, encore et encore” pour le “cacher», a accusé l’un des procureurs, Matthew Colangelo, sous les yeux du milliardaire, impassible et silencieux. “Il s’agit purement et simplement d’une fraude électorale.», a affirmé le procureur devant les 12 jurés.

Selon le parquet, ces falsifications permettaient de dissimuler, sous couvert de «frais juridiques», le versement par l’ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, de 130 000 dollars à Stormy Daniels, juste avant l’élection de 2016 remportée par Donald Trump. L’argent a servi à acheter le silence de l’ancienne actrice sur une relation sexuelle qu’elle affirmait avoir eue dix ans plus tôt avec le milliardaire républicain, alors qu’il était marié à sa femme Melania. Donald Trump a toujours nié toute liaison avec Stormy Daniels.

“Chasse aux sorcières”

Où est le crime dans tout ce qu’on vous a décrit ?», a balayé l’avocat de Donald Trump, Todd Blanche, en réponse à l’accusation. Qualifiant les pièces comptables au cœur de l’affaire de «morceaux de papier», a-t-il assuré que « leLe président Trump n’a rien à voir avec ces 34 morceaux de papier, mis à part le fait qu’il les a signés alors qu’il était à la Maison Blanche.« .

Il n’y a rien d’illégal à tenter d’influencer une élection. ça s’appelle la démocratie“, a ajouté Todd Blanche. Le candidat républicain à la présidentielle de novembre est arrivé au tribunal en dénonçant comme à son habitude”une chasse aux sorcières” politique. “C’est un jour très, très triste pour l’Amérique», a-t-il déclaré avant d’entrer dans la salle d’audience.

L’affaire menace Donald Trump d’une possible peine de prison à quelques mois de l’élection présidentielle du 5 novembre, où il affrontera Joe Biden. Au cours du procès, l’accusation entend démontrer que les paiements cachés à Stormy Daniels faisaient partie d’une stratégie plus large visant à dissimuler des affaires et à cacher des informations embarrassantes aux électeurs lors de l’élection remportée par fil par Donald Trump contre Hillary Clinton.

Le premier témoin à comparaître lundi, l’ancien chef de presse David Pecker, qui dirigeait à l’époque le tabloïd américain « The National Enquirer », devait raconter comment il s’était rendu disponible pour la campagne. Donald Trump en achetant des informations sensibles, en y ayant un accès exclusif et en ne les publiant pas, un processus connu sous le nom de « catch and kill ». Peu de temps après le début du témoignage de David Pecker, l’audience a été suspendue à midi jusqu’à mardi.

Crédibilité

Les jurés seront également confrontés aux témoignages de Stormy Daniels et de l’ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, devenu l’un de ses pires ennemis. C’est lui qui a payé l’actrice – à la demande de son patron, assure-t-il – avec son propre argent, et il a déjà été condamné par la justice dans cette affaire. La défense a commencé à attaquer la crédibilité de ce témoin, également reconnu coupable de mensonge devant le Congrès.

Mardi, les débats doivent reprendre avec l’examen d’une demande des procureurs visant à sanctionner Donald Trump pour avoir violé l’interdiction de s’en prendre aux témoins et aux jurés. La présence obligatoire de Donald Trump à ses auditions l’empêche de faire campagne normalement, alors que son rival Joe Biden tente de marquer des points sur le terrain.

L’enjeu est d’autant plus grand que ce procès pourrait être le seul, parmi les quatre affaires pénales visant Donald Trump, à se conclure avant l’élection présidentielle de novembre. Le milliardaire républicain a également obtenu de bonnes nouvelles lundi dans une autre affaire, cette fois au civil. Le tribunal a en effet validé, avec des aménagements, la garantie de 175 millions de dollars qu’il avait constituée dans le cas de fraude sur la valeur de ses biens immobiliers, pour laquelle il a été condamné en février à une amende de 454 millions de dollars. ‘bien. Cette garantie lui permet d’éviter les saisies légales de ses biens.

 
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