Qui est ce « playboy des années 80 » appelé à témoigner contre Donald Trump ? – .

Qui est ce « playboy des années 80 » appelé à témoigner contre Donald Trump ? – .
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Le procès de Donald Trump à New York dans cette histoire de pot-de-vin éventuellement versé par l’ancien président à l’actrice porno Stormy Daniels pour acheter son silence a débuté lundi et déjà les journalistes qui suivent l’affaire s’attendent à des campagnes de diffamation sans merci.

• Lire aussi : Donald Trump accusé de « complot » visant à « truquer » les élections de 2016 lors de son procès

Le correspondant aux Etats-Unis de Paris Match, Olivier O’Mahony, a relativisé dans l’émission Le Bilan les personnes appelées à témoigner contre M. Trump.

Il explique d’abord que le procureur s’est entendu avec un certain David J. Pecker, rédacteur en chef d’un tabloïd et ancien « ami » de Donald Trump, pour qu’il prête serment à la barre pour témoigner contre l’ex-président en échange d’une immunité totale.

Olivier O’Mahony explique que David Pecker « était une personne colorée ».

« Il a une voix légèrement aiguë et de longs cheveux plaqués en arrière. C’est un peu le « playboy » des années 80 et on le voit s’entendre comme des voleurs avec Donald Trump, constate-t-il. C’est vraiment le même genre de personnage.

Il affirme que M. Pecker était connu pour diriger son groupe de presse « d’une main de fer » et que les journalistes qui travaillaient pour lui le percevaient comme un « dieu tout-puissant ».

“Dès qu’on touchait un “ami de Pecker” (FOP), il fallait toujours être très prudent”, soutient le journaliste.

“Pecker était donc effectivement un ami de Donald Trump et il a calculé qu’en lui fournissant des services, il pourrait vendre plus de magazines”, a déclaré M. O’Mahony dans une interview.

D’ami à ennemi

David Pecker se retrouve désormais de l’autre côté de la table par rapport à Donald Trump, qui a témoigné lors d’un procès contre l’ancien président.

Selon ses déclarations, M. Pecker s’est engagé lors des élections de 2016 à « être les yeux et les oreilles de Trump et a pris soin de supprimer toute affaire embarrassante qui pourrait handicaper la campagne de Donald Trump », affirme le journaliste.

« David Pecker est venu à la table pour éviter d’être poursuivi », explique-t-il. Selon l’accusation, ce qu’il a déjà déclaré sous serment, c’est qu’il a dissimulé au moins trois affaires compromettantes pour Donald Trump.

Parmi ces histoires, on parle d’un « fabuleux concierge qui affirmait que Trump avait eu un enfant naturel avec un de ses anciens employés ». Selon son témoignage, l’éditeur aurait donc versé à cette personne 30 000 $ pour écarter le « scoop » et ainsi ne pas le publier.

La seconde concernerait un modèle « qui [disait] maîtresse de Donald Trump», Karen McDougal, qui aurait à son tour payé 150 000 dollars par le groupe de presse de David Pecker pour qu’elle ne révèle pas ses secrets.

La troisième est bien sûr celle qui a défrayé la chronique et est au centre du procès, l’affaire Stormy Daniels.

“Là, ce n’est pas l’éditeur David Pecker qui aurait payé, mais Michael Cohen – avocat personnel de Donald Trump – et c’est là que le bât blesse car c’est le cœur du procès”, affirme le correspondant.

***Regardez l’interview complète d’Olivier O’Mahony dans la vidéo ci-dessus***

 
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