le procès aura lieu à la fin de l’année

le procès aura lieu à la fin de l’année
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Symbole du fléau de l’habitat indigne à Marseille, l’effondrement de deux immeubles insalubres qui a fait huit morts en 2018 dans le centre de la deuxième ville de France sera au cœur d’un procès prévu en principe à partir du 7 novembre.

L’effondrement soudain, le 5 novembre 2018, de deux immeubles de la rue d’Aubagne, dans un quartier populaire proche du Vieux-Port, a marqué durablement une ville où plus de 40 000 personnes vivent dans des bidonvilles, selon le Abbé-Fondation. Rocher.

Dans un réquisitoire sévère, le vice-procureur de Marseille Michel Sastre a demandé en mars le renvoi des quatre personnes mises en examen dans cette affaire devant le tribunal correctionnel de Marseille, pour homicide involontaire et blessures involontaires.

Les juges d’instruction ont ordonné le non-lieu et le procès est prévu du 7 novembre au 18 décembre, sauf rebondissements procéduraux, a indiqué le tribunal de Marseille.

« Phénomène inquiétant d’addiction au risque »

Deux personnes physiques seront jugées. Julien Ruas, adjoint au maire chargé de la prévention et de la gestion des risques, lorsque la ville était encore dirigée par Jean-Claude Gaudin (parti Les Républicains).

« Il a démontré lors de l’enquête que « toute notion de pro-activité, de responsabilité et d’initiative par rapport à ses missions lui était totalement étrangère »avait critiqué l’accusation dans son acte d’accusation.

Richard Carta, l’architecte désigné comme expert par le tribunal administratif de Marseille, sera également jugé. Il avait inspecté l’immeuble du 65 rue d’Aubagne, où vivaient les huit victimes, le 18 octobre 2018, soit à peine trois semaines avant le drame, visite qu’il a effectuée en une heure, sans interroger aucun riverain.

Les juges examineront également la responsabilité de deux personnes morales, celle de Marseille Habitat, société d’économie mixte de la Ville, propriétaire du 63 rue d’Aubagne, un immeuble vide mais totalement vétuste qui s’est effondré en même temps que le 65 et celle de le cabinet Liautard, syndic de copropriété chargé de la gestion du 65.

Le parquet a dénoncé dans son réquisitoire « un phénomène inquiétant d’addiction au risque » à Marseille Habitat, soulignant «sans conteste un refus délibéré» de cette entreprise d’économie mixte « entreprendre des travaux coûteux pour préserver des vies ». Ceci afin de « donner la priorité à la préservation des fonds ».

En décidant du non-lieu, les juges ont rejeté l’affaire au motif de mise en danger de la vie d’autrui.

 
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