Bachar al-Assad affirme que la Syrie a eu des « réunions » avec les États-Unis

Bachar al-Assad affirme que la Syrie a eu des « réunions » avec les États-Unis
Descriptive text here

Selon le président syrien, qui souhaite renouer avec les pays occidentaux, ces rencontres « n’aboutissent à rien ».

Une déclaration inattendue. Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré dans une interview publiée dimanche que la Syrie avait tenu des réunions « de temps en temps » avec Washington, alors que le pays cherchait à sortir de son isolement.

Les États-Unis ont été parmi les premiers à rompre leurs liens avec ces derniers suite à la répression des manifestations en faveur de la démocratie en 2011, qui a déclenché une guerre civile. De nombreux pays occidentaux et arabes ont également rompu leurs relations avec le régime de Bachar al-Assad.

En 2023, ce dernier a pourtant amorcé un rapprochement avec plusieurs pays arabes, instauré par le retour de Damas dans la Ligue arabe.

« Il faut essayer »

Le président syrien a notamment cherché à se rapprocher des riches monarchies du Golfe, alliées des Etats-Unis, pour les impliquer dans le financement de la reconstruction du pays.

“Actuellement, l’Amérique occupe illégalement une partie de nos terres… mais nous les rencontrons de temps en temps, même si ces réunions n’aboutissent à rien”, a déclaré Bachar al-Assad dans une interview avec un responsable de la région séparatiste géorgienne soutenue par la Russie. Abkhazie, publié par l’agence de presse officielle syrienne Sana.

“Il y a toujours de l’espoir : même si on sait qu’il n’y aura pas de résultats, il faut essayer”, a-t-il ajouté en réponse à une question sur la possibilité de rétablir des liens avec les pays occidentaux.

Tensions depuis 2011

Depuis le début de la guerre en 2011, les États-Unis ont imposé une série de sanctions à la Syrie, qui était déjà un État paria en Occident sous le règne de Hafez al-Assad, père de l’actuel président.

Une loi américaine entrée en vigueur en 2020 vise à empêcher la normalisation des échanges commerciaux avec Damas jusqu’à ce que des comptes soient rendus pour les atrocités commises par les responsables syriens. Cette loi s’accompagne de sanctions contre les proches d’Assad.

Washington est également en désaccord avec Damas sur le soutien américain aux autorités kurdes semi-autonomes du nord-est de la Syrie, fer de lance de la lutte contre le groupe État islamique, avec le soutien d’une coalition internationale dirigée par les États. -Uni. Damas accuse les autorités kurdes de séparatisme et de trahison.

En 2022, le président américain Joe Biden a accusé la Syrie de détenir le journaliste américain Austin Tice, kidnappé en 2012 à Damas, appelant le gouvernement syrien à l’aider à obtenir sa libération. Damas avait nié le détenir.

Les plus lus

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le télescope Webb de la NASA est capable de cartographier la météo sur les exoplanètes pendant 280 ans de lumière
NEXT Journée nationale du sport et de l’activité physique célébrée au Saguenay