Le franchiseur est-il un entrepreneur comme les autres ? – .

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Ce que le franchiseur a en commun avec les autres entrepreneurs

Un professionnel qui devient franchiseur a déjà derrière lui quelques, voire plusieurs années d’entrepreneuriat. « Bien qu’ayant choisi de développer mon concept de franchise, je me définis avant tout comme un entrepreneur. Parce qu’en devenant franchiseur je suis resté entrepreneur, même si j’ai changé de métier »confie Julien Perret, fondateur du BCHEF. « Au quotidien, je passe plus de temps à animer le réseau et à accompagner mes franchisés qu’à être en contact direct avec les clients de l’enseigne. Je garde cependant de nombreux traits communs, défis et autres difficultés avec mes partenaires opérationnels, puisque j’ai un réseau à gérer et à développer, comme toute autre entreprise.

« La démarche de Julien est saine, car il n’a pas perdu de vue l’essence du métier de franchiseur. Et surtout, il ne voit pas devenir franchiseur comme autre chose qu’une simple évolution de carrière.ajoute Laurent Delafontaine, fondateur d’Axe Réseaux.

Ce qui différencie le franchiseur sans le singulariser

Pour les 1 072 000 entreprises créées en 2022 (https://tool-advisor.fr/blog/chiffres-creation-entreprise-france/), on ne compte qu’une centaine de nouveaux réseaux lancés sur le marché chaque année. . Et une population active de 1 972 enseignes (Source FFF), toutes formes de commerce organisé indépendant confondues.

Puis, le franchiseur développe progressivement une nouvelle posture, un deuxième métier qui prend vite le pas. « Notre rôle de franchiseur est d’apporter ce que le franchisé n’a pas le temps de faire lui-même, pris dans la gestion quotidienne. A nous de leur donner une vision, des perspectives, pour les aider à améliorer leurs propres performances et à ajuster leur modèle à leur réalité locale »précise Julien Perret.

Mais cela va plus loin : « le bon franchiseur doit s’efforcer de perfectionner continuellement son offre ». Un souci constant du franchiseur de conserver le bénéfice de la qualification juridique de son contrat, contrairement aux entrepreneurs traditionnels.

Pour Laurent Delafontaine, « le franchiseur va moins se concentrer sur le »Quoi», c’est-à-dire le produit ou service, uniquement sur :

  • LE “Comment» : il garantit la bonne réplication de son savoir-faire et veille à l’application homogène de ses processus de fonctionnement par le collectif de franchisés ;
  • LE “Pour quoi» : il définit une vision, un parcours de développement et il veille à ce que chacun y adhère, sur la base de fondamentaux vertueux – au-delà du seul domaine des obligations contractuelles. »

L’indépendance du franchisé contribue également à différencier le franchiseur du chef d’entreprise traditionnel. N’ayant aucun pouvoir hiérarchique sur ses partenaires, elle ne peut que les convaincre de respecter les consignes de fonctionnement et les bonnes pratiques en vigueur dans le réseau.

Il n’est pas en mesure d’exiger d’eux une performance donnée. Et il ne les invoque pas, il ne les recadre pas, il ne les licencie pas. Seules les stipulations du contrat de franchise leur donnent les moyens de régler d’éventuels désaccords et de mettre fin à leur relation.

Moralité : entrepreneur à succès, devenir franchiseur ne vous fera pas perdre l’âme !

 
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