Une semaine avec huit buts, deux victoires, l’une en Ligue des champions, l’autre en championnat. Le PSG a terminé en force ces sept journées intenses, avec une qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions et un succès probant face à Lyon lors de la 30e journée de Ligue 1. De quoi se réjouir chez Luis Enrique, le technicien asturien, invité en conférence de presse après la rencontre au Parc des Princes.
Après Barcelone, Lyon subit le même sort, une défaite 4-1. Pensez-vous que votre équipe arrive à maturité en cette fin de saison ?
LUIS ENRIQUE. Aujourd’hui, les matches d’après Ligue des Champions sont difficiles. On sentait une énergie parmi les joueurs et les supporters. Nous avons été à la hauteur de cette énergie, malgré un très bon adversaire individuellement et collectivement. En termes de domination, c’est un match que j’ai apprécié. C’est une excellente semaine dont nous profitons tous. Le titre de Ligue 1 approche.
Est-ce le niveau que vous espériez en début de saison ?
Nous sommes au début d’un projet. C’est vraiment le début. Si on joue mal un match, ce n’est pas la fin du monde. La ligne de croissance n’est jamais exponentielle. Mais je savais que nous serions mieux à la fin de la saison qu’au début. J’ai dit, même si cela implique de prendre un risque. Je vois mieux mon équipe, elle défend mieux et attaque mieux. C’est différent de la culture française. Il faut voir grand quand on a la qualité de cet effectif. J’ai beaucoup aimé le match en dominant l’adversaire comme je le recommande.
Que pensez-vous de Gonçalo Ramos, double buteur ?
Si on regarde son rapport temps de jeu – buts, c’est l’un des meilleurs de Ligue 1. J’ai 3 ou 4 numéros 9. C’est incroyable et merveilleux d’avoir toutes ces options très différentes. Ramos donne des solutions aux autres, défend. Je suis très content de sa prestation. Randal Kolo Muani a également un bon ratio. C’est bénéfique pour toute l’équipe.
Bradley Barcola vous surprend-il encore ?
Nous l’avons recruté pour cela. La direction sportive et l’équipe, on a vu qu’il sait s’adapter dans un couloir. Il peut jouer à l’intérieur aussi, au numéro 9. Il déborde et attaque, comme Ousmane Dembélé. Nous avons été merveilleux en première mi-temps. Dominer le match et attaquer en profondeur, c’est ce qui m’a plu.
Kylian Mbappé sur le banc, est-ce la suite du processus que vous avez annoncé ?
Je n’ai rien à dire sur Kylian. Je continuerai de garder le silence aussi longtemps que les parties resteront silencieuses. Je parlerai lorsque les partis se seront exprimés.
Contre Lyon, comment expliquez-vous la diversité de vos buts, avec des attaques placées, des contre-attaques, des coups de pied arrêtés ?
Notre objectif est de nous adapter à ce que propose l’adversaire. Il faut toujours chercher des espaces. Les joueurs sont meilleurs parce qu’ils identifient mieux où ils se trouvent. Nous atteignons notre meilleur niveau avec un effectif très nombreux. Nous fonctionnons en équipe et à un niveau élevé.
Était-ce un objectif en début de saison d’atteindre ce niveau sans les stars, sans Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé ce dimanche soir ?
J’ai fait six changements. Je préfère avoir 23 joueurs connectés et prêts. C’est mon objectif en tant qu’entraîneur, en faisant un jeu attractif, en améliorant le niveau de chacun de mes joueurs, en attaquant. J’ai parfois réussi ma carrière, parfois non.
