Le Mexique organise début juin les plus grandes élections de son histoire, avec 20 000 postes en jeu. Une quinzaine de candidats aux mandats locaux ont déjà été assassinés.
Les évêques ont convoqué « une journée nationale de prière pour le processus électoral » dimanche 26 mai au Mexique, une semaine avant les élections du 2 juin dont la campagne est marquée par l’assassinat de plusieurs candidats aux mandats locaux.
Ils « ont exhorté les croyants à élever leurs prières pour que le processus électoral se déroule dans la paix, et apporte des résultats favorables pour le bien du pays », indique l’éditorial du média catholique « Desde la fé » (de la foi).
L’éditorial annonce également que les laïcs appellent à une « veillée de prière dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 mai à la Base de Guadalupe (à Mexico) », la sainte patronne du pays.
Un candidat poignardé à mort vendredi
Le Mexique organise le 2 juin les plus grandes élections de son histoire, avec 20 000 postes en jeu (présidentiel, Congrès, Sénat, gouverneurs dans neuf États sur 32, mandats d’élus locaux, etc.). Une quinzaine de candidats aux élections locales ont déjà été assassinés.
Vendredi 19 avril, Noé Ramos, candidat à la réélection à la tête de la commune de Mante (nord-est), a été poignardé à mort alors qu’il rencontrait des sympathisants, selon le parquet de l’Etat de Tamaulipas.
Une personne soupçonnée d’être responsable de son assassinat a été arrêtée, a indiqué le site d’information du journal Milenio.
Vendredi également, Alberto Antonio García, candidat du parti Morena au pouvoir à la mairie de San José Independencia, a été tué dans l’État d’Oaxaca, dans le sud du pays, a indiqué le bureau du procureur de l’État dans un communiqué.
Le crime organisé est responsable de certains assassinats de candidats, selon une récente étude du Colegio de Mexico sur 32 assassinats de candidats avant les élections de 2021. Les raisons politiques et pénales sont mélangées dans les autres cas.
