Une Marocaine accusée du meurtre de son mari, elle nie

Une Marocaine accusée du meurtre de son mari, elle nie
Descriptive text here

Plus de deux ans après l’ouverture de l’enquête sur la mort de son mari, retrouvé la gorge tranchée et le corps mutilé en novembre 2021 à son domicile du quartier Reine-Jeanne d’Avignon (Vaucluse), Souad est accusée d’avoir participé dans ce meurtre. La sexagénaire a été mise en examen pour « complicité d’assassinat » et placée en détention provisoire le 22 mars 2024. Début avril, devant la chambre de l’instruction chargée d’examiner sa demande de mise en liberté, la retraitée a nié toute implication. dans le meurtre de Mohamed, relaye Le Parisien.

Souad s’est mariée en 2015 avec cette Marocaine de dix ans son aînée et divorcée au Maroc. Le corps sans vie de ce dernier a été découvert à son domicile, alors que l’accusé était en vacances au Maroc. Mais avant de rejoindre le royaume, elle aurait déclaré : « À mon retour, mon mari sera dans un cercueil ». Entendue par les enquêteurs, Souad a confié qu’elle et son mari vivaient dans la peur, après avoir reçu des menaces et la visite à leur domicile d’un certain « gitan ». Souad a cependant caché aux enquêteurs qu’elle était victime de violences conjugales. Un fait révélé plus tard par ses médecins.

Lire : Maroc : elle tue son mari par strangulation pour aller travailler en Espagne

“Des gens sont entrés dans le domicile du couple avant le décès de monsieur, une plainte a été déposée, puis il y a eu un incendie dans le véhicule du couple”, a confirmé devant la chambre de l’instruction l’avocat du retraité, Me Farid Faryssy, précisant également que Mohamed aurait prévenu avant son décès. “qu’en cas de mort subite, son ex-femme et ses enfants seraient responsables”.

La détention provisoire des prévenus est justifiée, estime le procureur général, Dominique Sié, en s’appuyant sur « l’audition de quatre témoins » et des « vérifications qui prouvent qu’il existait un climat de violence dans le couple ». Mais jusqu’à présent, les enquêteurs n’ont trouvé aucune preuve reliant Souad au meurtre de Mohamed. “Je n’ai rien à voir avec la mort de mon mari, je suis innocente et injustement accusée par les proches de mon mari”, a affirmé la veuve. Des arguments qui n’ont pas suffi à convaincre les juges de la chambre de l’instruction qui ont décidé de maintenir sa détention.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui