mort d’une femme de 27 ans, éjectée d’un manège

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Une jeune femme de 27 ans, originaire de Blois, dans le Loir-et-Cher, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche 21 avril. Elle se trouvait dans un manège forain lorsqu’elle a été éjectée.

Une jeune femme de 27 ans est décédée dans la nuit de samedi à dimanche 21 avril après avoir été éjectée peu après 23 heures d’une fête foraine à Blois, dans le Loir-et-Cher, a indiqué ce dimanche la mairie.

Habitante de Blois, la jeune femme, évacuée vers l’hôpital de la ville, “n’a pas survécu à ses blessures”, indique la mairie dans un communiqué.

La Ville déplore un « accident dramatique », ajoutant qu’« une enquête judiciaire est en cours ». “A ce stade, nous n’en savons pas plus sur les circonstances de cet événement”, a déclaré le directeur de cabinet du maire de Blois, Jonathan Dogan, sur BFMTV.

La fête foraine définitivement fermée

Installée au Parc des Expositions de Blois, “la fête foraine a ouvert ses portes le 30 mars et devait se terminer ce dimanche 21 avril. Elle ne rouvrira pas ses portes aujourd’hui suite aux circonstances dramatiques”, écrit la municipalité.

La ville précise qu’elle est particulièrement vigilante dans le contrôle de cette fête foraine et dit « partager la douleur des proches de la victime ».

« Chaque année, la Ville mandate, à ses frais et sans y être obligée, un cabinet extérieur, agréé par le ministère de l’Intérieur, pour vérifier la conformité des installations, en complément des contrôles réglementaires en vigueur. Une attestation globale et une attestation par trajet ont été délivrées», souligne-t-elle, sans préciser le type de trajet sur lequel s’est produit l’accident.

Le manège dans lequel se trouvait la femme de 27 ans avant d’être éjectée avait fait l’objet de deux contrôles, explique Jonathan Dogan sur BFMTV.

Selon 3, le propriétaire du manège a été placé en garde à vue pour « homicide involontaire ». Le trajet doit être soumis à des contrôles et a été placé sous scellés.

Adressant “ses pensées” à la famille de la victime, le président de l’Union intersyndicale des entreprises foraines de France René Hayoun, regrette sur BFMTV que “malgré la compétence et le professionnalisme de nos confrères, une fois de plus, un accident s’est produit. Malheureusement, nous je ne connais pas les causes. L’enquête révélera ce qui s’est passé.

“Même nous, nous nous posons des questions” sur les accidents ponctuels des transports, assure-t-il, expliquant que sa profession s’est rapprochée “à plusieurs reprises” des autorités et notamment “du ministère de l’Intérieur pour réorganiser les textes et renforcer les contrôles de nos activités”.

 
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