débuts intenses pour Laurie Verhelst

débuts intenses pour Laurie Verhelst
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Des semaines complètes, « Du lundi au week-end, avec des pauses le dimanche », ce qu’elle n’imaginait pas forcément à ses débuts. Laurie Verhelst, 25 ans, a créé l’année dernière sa micro-entreprise, Ma Petite Malle d’Éveil. Elle propose des flacons sensoriels en matériaux solides et français destinés aux jeunes enfants, mais aussi aux personnes âgées.

«C’est beaucoup de travail et plus dur que je ne le pensais. Je suis seul dans l’aventure pour produire, communiquer, gérer les commandes. Je mange, je dors, je vis de la bouteille”, glisse-t-elle. En parallèle de son activité, elle travaille dans une microcrèche à Tours-Nord. «Je suis juste allé à temps partiel. J’y suis désormais du mardi au jeudi matin. Je pourrai faire avancer mon entreprise et rencontrer plus facilement des personnes intéressées les lundis et vendredis, quand je ne serai pas à la garderie. »elle apprécie.

Ventes en France et à l’étranger

Ces derniers mois, elle a mené une campagne de financement pour soutenir les débuts de sa microentreprise. Elle a dépassé ses attentes, avec 3 544 € collectés qui vont enrichir son épargne personnelle. « J’ai investi 8 000 € de ma poche depuis le début »Elle ajoute.

Laurie Verhelst et ses flacons sensoriels.
© (Photo NR, Alexandre Métivier)

Ses bouteilles sensorielles sont désormais présentes dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) comme à Montlouis-sur-Loire ou Bléré, dans la microcrèche où elle travaille à Tours, mais aussi dans les cabinets de sophrologues, psychothérapeutes, psychologues et hypnothérapeutes. « J’ai vendu 232 bouteilles dans quarante-cinq villes différentes. Il y en a en France mais aussi en Allemagne, en Suisse et en Andorre. », énumère-t-elle. En un tiers d’année, elle a généré un chiffre d’affaires de 5 500 €.

«Je n’avais rien compris. Je pense que ce n’est pas un mauvais début mais maintenant il faut continuer. Je continuerai à démarcher les maisons de retraite. Je viens d’en contacter une centaine par email. Généralement, cela prend entre trois et six mois, le temps de passer en commission et d’allouer les budgets. » explique Laurie Verhelst.

Elle a également été sollicitée pour animer des ateliers parents-enfants au centre municipal d’action sociale (CCAS) de Chambray-lès-Tours, mais aussi dans les relais petite enfance de Loches et de Ligueil.

“C’est très dur, mais je suis content du projet”

Elle a constaté que le prix de ses bouteilles, vendues à 19,95 € pièce, rebutait les particuliers. Et se concentre donc sur les structures ou professionnels de santé. « Mais je n’oublie pas les parents. Je dois expliquer pourquoi mes bouteilles sont plus chères. On me demande souvent s’ils sont incassables. Un jouet ne l’est jamais, mais il est vraiment solide. » Le jour de Noël était stressant. Elle craignait les opinions négatives. « J’ai reçu des photos des enfants avec leurs biberons. J’ai été rassuré par les retours. »

Après ce début intense, Laurie Verhelst « Cela a pris cinq ans en un an. Parfois, je me demande pourquoi je n’ai pas simplement conservé un emploi rémunéré. C’est très dur, mais je suis content du projet. Cela m’a fait évoluer personnellement.

 
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