Margaux Fodéré // Crédit photo : Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
06:19, 01 septembre 2024
Ce lundi, c’est la rentrée scolaire. 12 millions d’élèves vont reprendre le chemin de l’école. Mais avez-vous souscrit une assurance scolaire pour votre enfant ? Si ce n’est pas le cas, pas d’inquiétude, il est encore temps de le faire. L’an dernier, 80 % des parents l’avaient fait.
L’assurance scolaire n’est pas obligatoire, même si dans la pratique c’est le cas
L’assurance scolaire, c’est un peu une assurance tous risques pour votre enfant pendant sa scolarité. D’une chute dans les escaliers à une jambe cassée lors d’un séjour au ski, elle le protège quel que soit le responsable de l’accident, explique Philippe Bénet, président de l’AME, mutuelle spécialisée dans l’assurance scolaire.
« L’assurance scolaire comprend deux types de garanties essentielles : la responsabilité civile, qui couvre les dommages que l’enfant peut causer à autrui, par exemple s’il casse les lunettes d’un camarade ou s’il le blesse involontairement dans la cour de récréation. Le deuxième type de garantie est la responsabilité corporelle, qui couvre les dommages subis par l’enfant, même s’il se blesse lui-même, si aucune responsabilité n’est identifiée. »
Et si vous vous posez la question, en théorie, l’assurance scolaire n’est pas obligatoire. Même si en pratique, elle l’est, explique Ralph Ruimy, cofondateur et président d’Acheel.com : « Elle est facultative pour toutes les activités qui sont liées à l’Éducation nationale. Donc l’éducation physique et sportive, la piscine, le gymnase. En revanche, elle est obligatoire pour tout ce qui est cantine, goûter, activité extrascolaire. Donc si l’enfant veut aller au musée avec sa classe, ou s’il veut faire une sortie, il ne pourra pas y aller s’il n’a pas son assurance scolaire. Donc dire que ce n’est pas obligatoire, c’est un peu comme mettre les enfants sur le banc et leur dire ‘si vous n’avez pas votre assurance, vous ne pourrez pas faire de sortie avec vos copains’ ».
Alors pour éviter ce genre de situation à votre enfant, mieux vaut souscrire une assurance scolaire. D’autant que les tarifs sont abordables, à partir d’une dizaine d’euros par an pour les offres de base.
