L’adolescent énorme et dégingandé qui passait son temps sur le parquet du Palais des sports Maurice-Thorez de Nanterre a bien changé, mais il ne s’est pas égaré dans les entrailles de l’enceinte de son club formateur. C’est en star planétaire que Victor Wembanyama est arrivé, lundi 20 janvier, avec son équipe des San Antonio Spurs, en banlieue parisienne, pour un premier entraînement en amont des NBA Paris Games, sous les acclamations de quelques poignées de jeunes portant son maillot, qui rêve sans doute d’un destin comme le sien.
“C’est un peu surréaliste de voir mes coéquipiers des Spurs où j’ai passé autant de temps”sourit le joueur, qui dit ressentir “beaucoup d’enthousiasme” avant de disputer deux matches – jeudi 23 janvier et samedi 25 janvier – sur le sol français. « J’ai l’impression que deux univers se rencontrent, et pour le moment, ça « matche » bien. »
Le rendez-vous est désormais solidement ancré dans le calendrier. Depuis cinq ans maintenant – mais depuis seulement quatre éditions, en raison de la crise du Covid-19 – un gigantesque barnum est arrivé dans la grisaille parisienne fin janvier. Une fois par an, la NBA s’installe à Paris le temps d’une semaine, et délocalise les matches de saison régulière sur le parquet du Palais omnisports de Paris-Bercy (Accor Arena). Nouveauté cette année, « Wembamania » oblige, les Spurs affronteront à deux reprises les Indiana Pacers, contre un seul match externalisé jusque-là.
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