deux façons de voir les choses pour un vrai regret

deux façons de voir les choses pour un vrai regret
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Il y a deux façons de voir les choses et peu importe celle que vous choisirez, le résultat sera le même. L’Aviron Bayonnais s’est incliné ce samedi sur la pelouse du Stade Français (24-28), ramenant au Pays Basque une montagne de regrets. Camille Lopez et ses coéquipières ont mené Jean-Bouin pendant 73 minutes. Ils sont passés tout près de leur premier succès à l’extérieur (onze défaites désormais) et d’infliger leur premier revers au leader parisien dans leur stade (onze victoires). Cela se résumait à beaucoup de choses et à un dernier détail. Une dernière action.

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A trente secondes du terme, les bleu et blanc récupéraient le ballon, avec un avantage de courte durée. Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de faire tourner le chronomètre. Ils ne le savaient pas. Les munitions se sont envolées. Ou plutôt, Sékou Macalou l’a arraché. Les Parisiens et Léo Barré traversaient le terrain. Giovanni Habel-Küffner s’est effondré dans le but. Les Bayonnais tombèrent à terre, abasourdis par le cri de joie et l’immense douleur de Jean-Bouin.

Un bonus quand même

Il y a deux manières de voir les choses, et Camille Lopez voit double, avec une préférence. Au début de la dernière action, son futur coéquipier Giovanni Habel-Küffner est entré en collision avec Thomas Ceyte, l’empêchant d’apporter un appui sur le dernier ruck du match. Erreur ? Il n’y a aucun doute pour le capitaine basque. « La première responsabilité nous incombe », admet-il. On récupère le ballon. Il reste 30 secondes à jouer. Nous avons trois périodes de jeu à réaliser et une remise en jeu pour terminer le match. Nous ne pouvons pas le faire. C’est une grande responsabilité, une grosse erreur. Quand on connaît les enjeux, c’est trop important pour manquer ainsi de contrôle. »

“La première responsabilité est la nôtre”

Le buteur (4/4 hier) a ensuite donné son avis. « Nous ne sommes pas seuls responsables de cette dernière action. Je l’ai regardée dans le vestiaire. Peut-être que quelqu’un m’expliquera le contraire mais je pense qu’il y a une erreur. On part pour un ruck mais notre appui intérieur est dégagé avant même que notre porteur du ballon ne tombe au sol. Il est dégagé à un mètre et ne peut intervenir. Ce n’est pas possible. Je ne comprends pas comment cela est possible. Nous demandons à la vidéo de vérifier. Il y a suffisamment de moyens mis en place aujourd’hui pour ne pas passer à côté de cette action. Derrière cela, il y a des enjeux. Nous jouons pour nous maintenir dans le Top 14. Quand on voit la complexité de ce championnat et à quel point il est serré au classement, avec trois points de plus au classement, je sourirais un peu plus. » Dans son malheur, il peut toujours se dire que son équipe, avec ce bonus défensif, prend un point supplémentaire par rapport à la 13e place occupée par Montpellier. Et il relève la tête après le camouflet contre Toulon à Anoeta (10-46).

Une mi-temps de rêve

Grégory Patat est moins vindicatif que son capitaine. « Il faut mieux maîtriser cette séquence », recadre le manager. Küffner détruit notre appui intérieur mais le ballon est gratté à l’extérieur. Nous sommes les seuls fautifs. Ce n’est pas la défense qui doit nous imposer quelque chose. Nous ne sommes pas assez présents sur le transporteur. Ensuite, nous avons des joueurs qui peuvent mieux aider nos attaquants, qui doivent empêcher Barré de percer au milieu. C’est à cinq secondes, c’est cruel, mais c’est bien fait par le Stade Français. C’est à nous de grandir. Nous ne sommes pas assez. Quand on a des opportunités de gagner comme ça, il faut les saisir. »

Les Bayonnais pensaient y être parvenus, après 40 premières minutes quasi parfaites. Acculé dans son camp, dépassé par la colère des visiteurs, le Stade Français n’a pas existé, dépassé par le soutien de Megdoud, les charges des avants et la vista de Lopez, auteur de trois passes décisives pour Tiberghien (7e, 18e, 28). Celui du milieu ne comptera pas en raison d’une avance mais marquera tout de même trois points sur penalty (0-17). La mi-temps s’est même terminée sur un bijou, du pied de Lopez à la frappe aérienne d’Erbinartegaray pour Mori (7-24).

Agacé, le staff parisien procédait même à trois changements avant la demi-heure de jeu. Macalou était absent. Il reviendra plus tard, pour le plus grand plaisir des roses, revigoré après la pause. “Il fallait juste mieux gérer la deuxième période”, grogne Patat. Indisciplinés, ils ont concédé 14 points alors qu’ils étaient numériquement inférieurs. Deux essais, une minute après chaque carton (51e, 66e, 21-24). Il leur restait cependant un espoir, et il a disparu lors du dernier jeu, quelle que soit la façon dont on le regarde.

Les notes

7/10. Tiberghien, Cassiem, Lopez, Heguy, Megdoud, Tatafu, Erbinartegaray
6/10. Perchaud, Bosch, Ceyte, Paulos, Huguet, Machenaud, Carreras, Mori

 
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