Un homme né en 1987 s’est immolé par le feu devant le tribunal où est jugé Donald Trump à Manhattan. Il est décédé quelques heures plus tard, ont annoncé plusieurs médias américains ce samedi 20 avril.
Un homme s’est immolé par le feu vendredi devant le tribunal de Manhattan où est jugé Donald Trump, après avoir jeté des écrits contenant “théories du complot” selon la police. Il est décédé quelques heures plus tard selon plusieurs médias américains qui citent la police ce samedi 20 avril.
Ce qui s’est passé ?
Les images du drame, diffusées par les chaînes américaines et sur les réseaux sociaux, sont impressionnantes. On voit la victime, les deux mains derrière la tête, se transformer en torche humaine pendant plusieurs secondes avant de tomber au sol. La police s’est précipitée vers l’homme et un extincteur a été utilisé pour lutter contre l’incendie.
Sur les lieux de l’incendie, sur une place face au palais de justice, des vêtements brûlaient encore lentement au sol et une forte odeur se dégageait quelques minutes plus tard, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.
Qui est-ce ?
La police a identifié l’auteur comme étant un homme né en 1987, originaire de Floride, et nommé Maxwell Azzarello. Il est décédé quelques heures après avoir passé à l’action malgré l’intervention des secours. Selon la police, l’homme est arrivé à New York il y a quelques jours.
Quelles sont ses motivations ?
Un témoin de la scène, qui s’appelle Dave, 73 ans, a déclaré avoir vu l’homme jeter des écrits en l’air avant d’ouvrir une boîte de conserve, d’en déverser le contenu sur lui et d’allumer le feu à l’aide d’un briquet.
Selon l’un des responsables de la police, Joseph Kenny, les écrits « Sont des théories du complot, il y a des informations sur Schémas de type Ponzi et sur le fait que certains de nos établissements d’enseignement sont des façades pour la mafia”.
Le protocole de sécurité a-t-il été respecté ?
Dans l’immédiat, ce drame n’a pas perturbé le déroulement du procès historique de Donald Trump. Vers 15 heures, heure locale, l’audience a repris et l’ancien président des États-Unis n’a fait aucun commentaire à son retour dans la salle d’audience. La police a assuré qu’elle allait revoir les protocoles de sécurité autour du tribunal, alors que le dispositif est déjà renforcé par la présence d’un ancien président américain à l’intérieur du bâtiment.
“Cet homme n’a pas violé les protocoles de sécurité”a déclaré l’un des chefs de la police, Jeffrey Maddrey. «Le parc était ouvert au public», il ajouta. Cette place a déjà été occupée depuis l’ouverture du procès lundi, par quelques dizaines de manifestants pro ou anti-Trump, mais sans incident notable depuis.
