l’homme qui s’est immolé par le feu devant le tribunal où comparaissait l’ex-président est mort

l’homme qui s’est immolé par le feu devant le tribunal où comparaissait l’ex-président est mort
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Secouristes sur les lieux où un homme s’est aspergé de matériaux inflammables avant de prendre feu, devant une salle d’audience de New York, le 19 avril 2024. BRENDAN MCDERMID / REUTERS

L’homme qui a tenté, vendredi vers 13h30 heure locale (19h30 heure de Paris), de s’immoler par le feu devant le tribunal de Manhattan où comparait Donald Trump, est mort, ont annoncé samedi 20 avril plusieurs médias américains. Les raisons de cet acte sont actuellement inconnues. Les autorités ont identifié la victime comme étant Maxwell Azzarello, un homme d’environ 37 ans, originaire de St. Augustine, en Floride. Selon la police de New York, il était à l’hôpital « dans un état critique ».

Lors d’une conférence de presse plus d’une heure après le drame, le chef de la police de New York, Jeffrey Maddrey, a indiqué que l’homme était “entré au centre du parc” Collect Pond, situé en face du palais de justice où se déroule le procès de l’ancien président républicain, avant d’ouvrir un « sac à livres » et sors « dépliants colorés »qu’il a jeté dans le parc, puis ” une canette “ rempli de ce que pense la police “être un accélérateur de flamme”.

Les images, diffusées par les chaînes américaines et sur les réseaux sociaux, sont impressionnantes. Les deux mains derrière la tête, l’homme s’est alors transformé en torche vivante, vers laquelle se sont précipités les policiers. Après plusieurs secondes de brûlure, il s’est effondré au sol, avant qu’un extincteur ne soit utilisé pour éteindre l’incendie. L’homme, « grièvement brûlé », a ensuite été transporté sur une civière par les secours.

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Des écrits qui « se rapportent aux théories du complot »

Selon plusieurs médias américains, dont les agences de presse Reuters et Bloomberg, les tracts qu’il a déposés sur les lieux faisaient référence à « de méchants milliardaires » et a appelé à “dénoncer cette corruption”. « Pour l’instant, nous le qualifions de théoricien du complot et partons de là », a déclaré Tarik Sheppard, commissaire adjoint de la police de New York, lors d’une conférence de presse. Selon un autre responsable de la police, Joseph Kenny, ces écrits « se rapportent aux théories du complot, il existe des informations sur des stratagèmes de type Ponzi et sur le fait que certaines de nos écoles sont des façades pour la mafia ».

Sur les lieux de l’incendie, des vêtements brûlaient encore lentement au sol et une forte odeur se dégageait encore quelques minutes plus tard, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse présent sur place. Un témoin de la scène, qui s’appelle Dave, 73 ans, a déclaré avoir vu l’homme jeter des écrits en l’air avant d’ouvrir une boîte de conserve, d’en déverser le contenu sur lui et d’allumer le feu à l’aide d’un briquet. Selon la police, l’homme est arrivé à New York il y a quelques jours.

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Le parc où l’homme a tenté de s’immoler est déjà occupé, depuis l’ouverture du procès lundi, par quelques dizaines de manifestants pro ou anti-Trump, mais sans incident notable depuis. Le tribunal fait l’objet d’une surveillance accrue en raison de la présence quasi quotidienne de l’ancien président américain. La police a assuré qu’elle réviserait les protocoles de sécurité. Mais “Cet homme n’a pas violé les protocoles de sécurité”a souligné Jeffrey Maddrey. «Le parc était ouvert au public»il ajouta.

Jury complet au procès de Donald Trump

Ce drame hors du tribunal s’est déroulé à l’époque où le juge Juan Merchan, qui présidait les débats, a proclamé que le jury au complet avait été constitué pour juger Donald Trump, comprenant douze titulaires et six suppléants. Vers 15 heures locales (21 heures, heure de Paris), l’audience a repris et l’ancien président des Etats-Unis n’a fait aucun commentaire à son retour dans la salle d’audience.

Premier ancien président américain à comparaître dans un procès pénal, Donald Trump est jugé dans une affaire de paiements dissimulés pour acheter le silence d’une ancienne star du porno, Stormy Daniels, à quelques jours de l’élection de 2016 contre laquelle il avait remporté sur le fil. La candidate démocrate Hillary Clinton.

L’ancien président des Etats-Unis (2017-2021), candidat à son retour à la Maison Blanche, est arrivé vendredi matin au tribunal de Manhattan pour une quatrième journée d’audience, pour protester une nouvelle fois contre “un procès truqué” ce qui l’empêche de faire campagne. Il a également pris pour cible le juge Juan Merchan, “le pire du pire”pour lui avoir interdit de s’en prendre à des témoins ou des jurés, une attaque selon Donald Trump à “son droit constitutionnel de s’exprimer” librement.

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Le Monde avec l’AFP

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