le conducteur décédé « n’a pas pu s’échapper »

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Par Antoine Sauvetre
Publié le

19 avril 24 à 12h41

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Le public à tribunal d’Alençon (Orne), jeudi 18 avril 2024, devait permettre à la famille de la victime “d’obtenir des réponses”, a rapporté l’avocat des parties civiles.

Réponses sur leaccident de la route ce qui a coûté la vie à leur père, leur mari, leur fils, leur frère.

Il est décédé sur la RD438, à Écouves, le 17 juin 2022. Il était vers 13 heures. Il faisait beau, il faisait chaud. La visibilité était bonne. La route était sèche.

Un choc d’une « violence incroyable »

Avant cette audience, rien n’expliquait pourquoi cette Peugeot 406, qui circulait en direction de Sées-Alençon, a quitté sa voie venir percuter le chemin de quelqu’un qui venait en sens inverse, et dont la vie s’est terminée sur cette route, à l’âge de 49 ans.

Sur place, aucune trace de freins n’a été constatée. Ni avant ni pendant que le véhicule du prévenu traversait la voie rapide, dans un léger virage où, précisément, les barrières de sécurité sont absentes.

Sur cette portion limitée à 90 km/h, la 406 roulait à 96 km/h au moment du choc frontal, « incroyablement violent ». La vitesse de la 205 était à peine de 70 km/h.

En cinétique, c’est comme si la victime avait foncé contre un mur à plus de 150 km/h. Il ne pouvait pas s’en sortir.

Eric Martin, le juge président

Somnolence, pas hypoglycémie

Aucun des deux conducteurs n’avait consommé d’alcool ou de drogues. Leur Téléphone (s n’étaient pas utilisés avant l’accident.

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Il n’y avait donc aucun élément inquiétant pouvant expliquer une telle expulsion.

Éric Martin

L’enquête s’est un temps orientée vers un éventuel malaise du conducteur de la 406, souffrant de diabète, mais un médecin avait écarté l’hypothèse d’une hypoglycémie.

Le prévenu lui-même, qui a quitté le Haras du Pin pour rentrer chez lui dans le Maine-et-Loire, a assuré avoir vérifié son taux de sucre avant de prendre le volant, comme il le fait à chaque fois qu’un long voyage l’attend.

Dans ses souvenirs, il « avait simplement le sentiment de piqué du nez une fraction de seconde » et « se retrouve face à la voiture ». Hormis la « chaleur excessive » et ce « micro-sommeil», il ne peut expliquer comment il a pu perdre le contrôle de son véhicule.

J’ai tué quelqu’un qui ne demandait rien. Je m’excuse auprès de toute sa famille, mais je sais que ce pardon n’est pas suffisant et ne le sera jamais.

Le prévenu de 51 ans

Un accident tragique « par imprudence »

« Ce sont des faits spectaculaire », a poursuivi le ministère public, qui a salué « l’incroyable dignité » des parties civiles présentes à l’audience. « Mais force est de constater qu’un réel manque de contrôle est à l’origine de cette situation. accident tragique. »

Cela n’a pris qu’une fraction de seconde d’inattention, mais un homme est mort à cause de cette négligence.

Le plancher

Il a requis une peine de 18 mois de prison avec sursis, ainsi que l’annulation du permis de conduire du prévenu, dont le sternum, les côtes et les chevilles avaient été fracturés lors de l’accident.

Sans casier judiciaire, l’homme de 51 ans a été reconnu coupable dehomicide involontaireà 12 mois de prison avec sursis. Son permis de conduire lui a été retiré.


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