« Il faut se respecter », assure Théo Belan avant le déplacement du SU Agen à Valence-Romans

« Il faut se respecter », assure Théo Belan avant le déplacement du SU Agen à Valence-Romans
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l’essentiel
Ce soir, Agen se déplace à Valence-Romans (19h30), avec l’envie de rattraper son retard.

Vous êtes coincé au milieu de la table. Quelle est la motivation en fin de saison ?

Tout d’abord, il faut regarder vers le bas et quitter le club l’esprit tranquille. Mais il y a aussi pas mal de choses à rechercher. Des joueurs, qui ont beaucoup donné pour le club, partiront à la fin de la saison, et il faut les respecter. D’autres n’ont pas encore trouvé de contrat, il faut donc les mettre dans les meilleures conditions. Ensuite il faut aussi se respecter, et ne pas finir sur une mauvaise note. Nous allons retrouver une équipe très forte à domicile. Il faut donc être concentré et concerné sur ce match.

Comment avez-vous vécu cette rencontre contre Soyaux-Angoulême (12-23), où vous avez été sifflé par les spectateurs d’Armandie ?

Cela m’a rendu triste. Je me suis dit qu’on trouverait des solutions à la mi-temps mais ça n’a pas été le cas. A Colomiers, où nous étions concernés, nous avons vu qu’un trou d’air de vingt minutes pesait lourd. Là, on a eu un écart de quarante minutes, donc c’est compliqué… On a récupéré le ballon avec plus d’intention, mais Soyaux-Angoulême l’a très bien joué. Nous avons manqué d’automatisme et de réalisme. Les sifflets nous ont déçus, mais nous sommes très déçus de nous-mêmes.

« Il y a une part de détente quand on affronte une équipe plus faible »

Dans nos colonnes, Christian Lanta parlait d’une équipe « amorphe ». Comment avez-vous réagi à cela ?

Je n’en avais pas connaissance, mais il a une opinion sur le rugby qui est démontrée. Cela arrive à toutes les équipes. Depuis le début, nous connaissions le potentiel de notre groupe. Notre niveau est lié à notre confiance. Dans le bloc précédent, on a fait de bons matchs contre de très grosses équipes. Notre problème est mental. Il y a un élément de détente lorsque l’on affronte une équipe plus faible.

Justement, Valence-Romans n’est pas une équipe de haut de tableau…

Personnellement, j’ai peur. Nous avons vu les images. A la maison, c’est très dur avec les gros porteurs de ballon. Plus généralement, le club a aussi un projet ambitieux. Nous ne pouvons pas nous détendre après avoir reçu cette petite injection de rappel la semaine dernière.

« La différence est notable entre le bloc précédent et celui-ci »

Comment expliquez-vous les difficultés rencontrées dans la zone des marques ?

Il y a une histoire de confiance. Il y a eu quelques changements, avec des automatismes à retrouver. Cela nous rend plus ou moins cliniques. La différence est notable entre le bloc précédent et celui-ci. Contre Rouen, on s’est remis en question. Contre Soyaux-Angoulême, nous n’avons pas réussi à marquer. C’était notre force de marquer tôt. Cette fois, cela complique les choses.

Ce soir, vous serez associé pour la première fois au centre à Peyo Muscarditz, arrivé de Bayonne il y a quelques semaines. Comment ça se passe entre vous ?

C’est plutôt bien. Il jouera en 12, et moi en 13. C’est un joueur avec une bonne expérience du Top 14. Il communique beaucoup sur le terrain, et j’ai hâte de commencer avec lui.

 
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