Avec la prétendue attaque d’Israël contre l’Iran, le pétrole est en feu, le Cac 40 prêt à baisser de 1%

Avec la prétendue attaque d’Israël contre l’Iran, le pétrole est en feu, le Cac 40 prêt à baisser de 1%
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L’information est toujours à prendre au conditionnel mais les marchés financiers prêtent peu d’attention à la conjugaison. En représailles aux frappes sans précédent contre son territoire le week-end dernier, Israël a lancé, selon les médias américains, une attaque contre l’Iran où des explosions ont retenti dans la région d’Ispahan, connue pour abriter des installations nucléaires. Aucun dommage ni blessé significatif n’a été signalé par les autorités iraniennes, qui ont activé la défense aérienne, détruisant plusieurs drones.

Sur les marchés, il y a une course aux valeurs refuges. Les obligations d’État sont très demandées, ce qui fait mécaniquement baisser leurs rendements. Celui du dix ans américain, référence mondiale, recule de neuf points de base à 4,56%. Le yen, le franc suisse et l’or ont grimpé, jusqu’à 2 417,59 dollars l’once pour le métal jaune. Les prix du pétrole ne sont pas en reste, bien au contraire. Le baril de Brent, qui avait nettement baissé ces deux derniers jours, flirte désormais avec les 89 dollars, soit une hausse de 2% par rapport à la clôture d’hier. Le premier risque pour les marchés pétroliers dans la confrontation Israël-Iran est l’interruption des exportations de pétrole du golfe arabo-persique. La région produit plus de 20 millions de barils par jour. Une interruption ou une fermeture du détroit d’Ormuz, point d’étranglement clé situé entre l’Iran et Oman et par lequel transite quotidiennement un cinquième de la production mondiale de pétrole, provoquerait également une flambée des prix. ” Une perturbation du détroit d’Ormuz serait très grave pour l’économie mondiale et pourrait entraîner une hausse des prix du pétrole de plus de 10 %, à des niveaux qui entraîneraient une destruction de la demande. », souligne Clay Seigle, de Rapidan Energy.

Les marchés européens et américains devraient baisser à l’ouverture, à l’instar des bourses asiatiques. Les contrats à terme du CAC 40 reculent d’environ 1%.

Pas de hausse des tarifs en 2024 ?

La hausse du prix de l’or noir pourrait accroître les inquiétudes sur l’inflation, qui stagne aux Etats-Unis depuis le début de l’année. Le président de la Fed de New York, John Williams, a déclaré hier qu’il ne s’attendait pas à une augmentation des taux d’intérêt, mais que cela était possible si les données économiques le justifiaient. Raphaël Bostic, son collègue d’Atlanta, lui a emboîté le pas, répétant qu’un assouplissement n’était pas d’actualité avant la fin de l’année. Enfin, Neel Kashkari de Minneapolis estime que le statu quo pourrait être maintenu toute l’année. Michael Landsberg, directeur des investissements chez Landsberg Bennett Private Wealth Management, est convaincu qu’il n’y aura pas d’assouplissement en 2024. » Nous pensons que les investisseurs devraient se préparer à un régime d’inflation et de taux d’intérêt plus élevés pendant plus longtemps, et que les portefeuilles devraient être positionnés pour cette dynamique. « .

Du côté des valeurs américaines, Netflix a publié des résultats trimestriels et un nombre de nouveaux abonnés supérieur aux attentes. Mais le géant du streaming se montre plus prudent pour le trimestre en cours et a indiqué qu’il cesserait de communiquer sur ses abonnements, principal critère d’évaluation des performances du groupe par Wall Street, à partir de 2025. Il a perdu plus de 4 % dans les échanges hors séance.

L’Oréal et EssilorLuxottica ont publié leurs chiffres d’affaires

Le groupe L’Oréal, numéro un mondial des cosmétiques, a publié un chiffre d’affaires supérieur aux attentes pour le premier trimestre (croissance organique de 9,4%), la forte demande en Europe et en Amérique du Nord ayant largement compensé les faiblesses observées en Asie.

EssilorLuxottica a réalisé un chiffre d’affaires trimestriel de 6,34 milliards d’euros, légèrement en dessous du consensus Factset de 6,39 milliards.

Le groupe de restauration collective Sodexo a relevé sa prévision de croissance de chiffre d’affaires pour l’exercice qui s’achèvera fin août, après la publication de résultats semestriels en hausse et légèrement supérieurs aux attentes des analystes. Pluxee, l’ancienne division avantages sociaux de Sodexo, a également revu à la hausse ses objectifs annuels de croissance organique des ventes et de marge d’Ebitda.

 
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