Pour freiner les violences chez les jeunes, Gabriel Attal en quête de « l’autorité »

Pour freiner les violences chez les jeunes, Gabriel Attal en quête de « l’autorité »
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Gabriel Attal, à Viry-Châtillon (Essonne), le 18 avril 2024. BERTRAND GUAY / AFP

Le Premier ministre Gabriel Attal a marqué, jeudi 18 avril, sa centième journée à Matignon, sous le signe de “autorité”de ” respect “ et “civilité”. Deux semaines après le meurtre de Shemseddine, 15 ans, tabassé alors qu’il sortait de son collège de Viry-Châtillon, dans l’Essonne, le chef du gouvernement s’est rendu dans cette ville de la banlieue parisienne, traumatisé par le drame. .

Depuis le pupitre installé devant la mairie, accompagnés des ministres Nicole Belloubet (éducation) et Eric Dupond-Moretti (justice), de la ministre déléguée Sarah El Haïry (enfance, jeunesse, familles) et de la secrétaire d’Etat Sabrina Agresti-Roubache (ville). et citoyenneté), Gabriel Attal a appelé à un « véritable sursaut d’autorité »ce qui devrait permettre de freiner la violence d’une partie de la jeunesse. « Aujourd’hui, c’est la République qui contre-attaque, a-t-il déclaré, devant les élus et leaders communautaires de la commune. C’est ce que nous sommes venus lancer depuis Viry-Châtillon : la mobilisation générale de la nation pour renouer avec ses adolescents, pour freiner les violences. »

La mort de Shemseddine, début avril, est survenue quelques jours seulement après l’agression de Samara, 13 ans, par trois mineurs de 14 et 15 ans, devant son collège à Montpellier. Dans la nuit de lundi à mardi, à Grande-Synthe (Nord), Philippe, 22 ans, a été mortellement blessé par deux mineurs de 14 et 15 ans, à la suite d’un “embuscade”. « Un acte de barbarie »a dénoncé le Premier ministre jeudi soir sur BFM-TV, confronté à cette série de faits divers impliquant des mineurs. « Très souvent, la première victime de la violence des jeunes, ce sont les jeunes eux-mêmes »il observe.

Lire aussi | Entretien avec Gabriel Attal sur BFM-TV : ce qu’il faut retenir

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« Certains de nos adolescents glissent peu à peu vers une forme d’isolement, d’individualisme, et parfois même vers le pire : vers une forme de violence déchaînée, morbide, sans règles », a constaté le chef du gouvernement dans la matinée à Viry-Châtillon. C’est vrai, a-t-il insisté,« une minorité d’adolescents, que les Français ne comprennent plus. » « Comment accepter cette spirale, cet déferlement, cette addiction de certains de nos adolescents à la violence ? », a-t-il appelé. Il y a aujourd’hui « Deux fois plus d’adolescents impliqués dans des coups et blessures, quatre fois plus dans le trafic de drogue et sept fois plus dans des vols à main armée que dans la population générale »il a énuméré, soulignant également « L’entrisme islamiste, qui se développe ».

« Aider et responsabiliser les parents »

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