Au risque de se faire jeter des pierres, le chroniqueur et animateur de télévision Mario Dumont a partagé un avis impopulaire sur LCN.
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Selon l’ancien homme politique, « nous ne payions pas assez » à la pompe.
M. Dumont explique que le prix du baril de pétrole a augmenté depuis le début de l’année après une légère baisse en décembre.
“Si l’on remonte début avril, le prix à la pompe n’avait pas augmenté autant que le prix du baril”, constate-t-il.
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« Du coup, on passe d’un extrême à l’autre, poursuit-il. Le prix mondial baisse un peu et le prix à la pompe fait un bond complètement fou.»
Bien sûr, l’ancien chef de l’ADQ reconnaît que les calculs sur les prix de l’essence sont complexes et influencés par plusieurs facteurs.
Par ailleurs, les tensions au Moyen-Orient peuvent également être l’un de ces facteurs susceptibles d’influencer le prix du baril de pétrole.
« Cette région du monde est la région centrale de la production pétrolière », explique-t-il.
Toutefois, selon lui, « il y a deux phénomènes qui s’ajoutent à cela » qui sont orchestrés bien plus près des Canadiens que la situation au Moyen-Orient.
Tout d’abord, “on taxe de plus en plus le pétrole”, rappelle M. Dumont.
« Si M. Trudeau poursuit sa politique d’ici 2030, le prix passerait à 0,40 $ en taxes. Actuellement, nous sommes autour de 0,15 $ à 0,17 $, mais nous monterions jusqu’à 0,40 $, répète-t-il. Ainsi, le pétrole à la pompe ne serait plus jamais inférieur à 2 dollars.
« À cela s’ajoute la nouvelle taxe sur les carburants, qui entre en vigueur progressivement. C’est au moins 0,17 $ de plus le litre et nous voilà à 0,57 $ de plus », calcule-t-il.
“Dans ce cas, je ne parle pas du prix du baril, je parle strictement des taxes au Canada”, rappelle-t-il, “donc il faut se préparer à payer”.
***Voir la chronique de Mario Dumont dans la vidéo ci-dessus***
