Un camp, une villa, et un seul objectif : remporter la coquette somme de 150 000 euros. C’est le concept alléchant de la nouvelle émission Netflix, animée par Claude, ancien aventurier de Ko-Lanta. Avec ses 13 candidats, dont sept filles et six garçons, le casting est aussi hétéroclite que déroutant : DJ, créateur de contenu, barman, caissière, entrepreneur, chômeur et même rentier, visiblement en quête d’un coup de pouce financier…
Les meilleurs stratèges, vraiment ?
Sur le papier, la série se voulait un jeu de stratégie palpitant, mais elle s’est vite transformée en le déjà-vu d’une énième téléréalité comme la anges ou même Marseille.
Les soi-disant stratèges se sont vite révélés incapables de gérer le moindre incident, comme, le premier jour, la disparition d’un plat de lentilles, situation qui a fait perdre complètement leur sang-froid à deux candidats. Même déchiffrer un simple message sur un téléphone s’est avéré être une lecture laborieuse, comme celle d’un élève du primaire. Pitoyable…
Le vocabulaire utilisé par les candidats est tout aussi décevant que leur comportement. Entre les expressions inappropriées et les erreurs françaises répétées, il est parfois difficile de croire qu’ils ont été sélectionnés pour leur prétendue intelligence stratégique.
De plus, les lamentations incessantes des candidats sont tellement ridicules qu’elles en deviennent agaçantes pour le téléspectateur. On pourrait presque croire qu’ils ont été recrutés pour leur talent dans le théâtre amateur plutôt que pour leurs capacités de stratèges, eux qui se disent « prêts à tout » alors que dans le quatrième épisode, en larmes, pour ne pas changer, un candidat annonce la couleur. “Je n’ai aucun esprit, tu comprends ça ! Ah ben oui… on comprend !
Le comble du ridicule
La descente aux enfers se poursuit lorsque le premier candidat est éliminé, et les autres, une fois de plus, se révèlent aussi efficaces qu’une bouée de plomb. Après seulement 24 heures ensemble, une concurrente était même prête à céder sa place lorsqu’elle a appris que son concurrent jouait pour aider son père malade.
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Tests pour enfants et présentateur en carton
Lors des quatre premiers épisodes, les « épreuves » – si on peut appeler ça ainsi – n’étaient guère plus stimulantes qu’un bac à sable, avec notamment une mémorisation de pions digne d’une garderie.
Quant à Claude, connu pour sa participation à Ko-Lanta, il incarne un présentateur maladroit, en manque cruel de crédibilité. Ce dernier tente en vain d’imiter Denis Brogniart sans capter le moindre charisme. Être présentateur ne s’improvise décidément pas…
La déception ultime
L’émission, qui aurait pu être une réussite sur le papier, déçoit par le choix désastreux des candidats et du présentateur. Il s’avère que c’est une version encore plus sombre qu’une émission de téléréalité bas de gamme. Au moins, avec angesnous savions dès le début à quoi nous attendre !
Si Netflix Après avoir dévoilé les quatre premiers épisodes ce mercredi, la plateforme a annoncé la deuxième vague, deux épisodes, disponibles à partir du 24 avril, suivis des trois derniers le 1er mai. A voir, seulement si vous avez vraiment, mais alors vraiment, rien d’autre à faire…
