Après la défaite de son équipe contre Bragantino (2-1) en championnat brésilien, l’entraîneur de Vasco da Gama, Ramon Diaz, s’est interrogé sur la présence d’une femme sur l’arbitre assistant vidéo. Le club s’est désolidarisé de son entraîneur après cette sortie machiste dénoncée par les médias et sur les réseaux sociaux.
L’entraîneur du club Vasco da Gama de Rio de Janeiro, l’Argentin Ramon Diaz, a mis en cause mercredi la présence d’une “femme” chargée de l’arbitrage vidéo, une déclaration qui a suscité la polémique au Brésil.
“Le football est différent, et le fait que la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage, NDLR) soit décidée par une femme me semble assez compliqué”, a déclaré l’entraîneur de 64 ans lors d’une conférence de presse. à Bragança Paulista (sud-est), après la défaite de son équipe contre Bragantino 2-1 en championnat brésilien.
Un rétropédalage
Critiquant l’arbitrage brésilien dans son ensemble, Diaz a remis en question la décision de l’arbitre du VAR Daiane Muniz de ne pas accorder de penalty à Vasco lors du match précédent de Vasco, vainqueur 2-1 contre le Gremio Porto Alegre, dimanche à Rio.
Diaz s’est excusé auprès des journalistes quelques minutes plus tard et a déclaré que sa déclaration, considérée comme « machiste » par plusieurs médias locaux et sur les réseaux sociaux, avait été mal interprétée. “Ce que je voulais dire, c’est qu’une seule personne ne peut pas décider, prendre une décision aussi importante (…) que celle de l’intervention du VAR”, a-t-il tenté d’expliquer. devant le stade Nabi Abi Chedid.
Sur les réseaux sociaux, Vasco da Gama a regretté les propos de son entraîneur et a réaffirmé « son engagement à renforcer les mesures éducatives nécessaires conformément à ses déterminations, valeurs et principes ». “Nous nous excusons, tout comme notre entraîneur”, est-il écrit.
