Yaourt, cordon bleu, friture hachée… trois marques accusées de modifier leurs produits en augmentant les prix

Yaourt, cordon bleu, friture hachée… trois marques accusées de modifier leurs produits en augmentant les prix
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Après de premières révélations faites en février 2024, l’organisation Foodwatch met en garde ce mercredi 17 avril les consommateurs contre trois produits de consommation courante dont le prix a augmenté de près de 25% alors que leur qualité s’est dégradée.

Après le poisson pané de Findus, la mayonnaise de Maille ou encore les biscuits au chocolat de Milka, trois nouvelles marques ont été distinguées par l’association Foodwatch pour avoir utilisé « inflation bon marché ».

Pour rappel, la cheapflation est une pratique utilisée par certaines marques qui consiste à réduire, supprimer ou substituer un ingrédient par un autre ingrédient moins cher et/ou de moindre qualité, tout en proposant des produits au même prix, voir plus Cher.

Cordon bleu haché à frire et yaourt

Dans une enquête publiée ce mercredi 17 avril, l’association de défense des consommateurs pointe trois nouveaux produits de consommation courante dont la qualité a diminué et le prix a augmenté. Dans son viseur : l’escalope de poulet cordon bleu de la marque Le Gaulois, le jambon haché « 100 % porc » de la marque Fleury Michon, et le Skyr Siggi’s vanille commercialisé par Lactalis-Nestlé.

Dans le détail, les cordons bleus de poulet Le Gaulois ont perdu en quantité de viande (- 6,9%) et d’Emmental (- 40%) alors que leur prix a augmenté de 25%. Idem pour le jambon haché de Fleury Michon dont les prix ont augmenté de 23 % tandis que la quantité de jambon de porc a diminué (de 48 % à 35 %). Foodwatch souligne que ce produit a également été victime d’une « Shrinkflation » puisque son poids est passé de 200 grammes à 190 grammes sans aucun effet sur le prix. Enfin, la quantité de sirop d’agave dans le skyr vanille a augmenté de 6% malgré la mention “moins sucré”. Une tendance à la hausse suivie de son prix : + 13 % le kilo.

Lever l’opacité sur les prix et les marges

« Ce que Foodwatch met en avant, ce ne sont pas seulement quelques produits : c’est une autre de ces pratiques abusives de l’industrie agroalimentaire qui, au final, fait toujours payer plus cher aux consommateurs.explique Audrey Morice, chargée de campagne au sein de l’association. C’est parce que le secteur agroalimentaire manque de transparence et n’est pas régi par des règles suffisamment claires que ces manigances sont possibles.».

L’ONG réclame plus de transparence de la part des industries agroalimentaires et des distributeurs, et appelle le gouvernement à lever « opacité sur les prix et les marges ».

Flation bon marché « est une pratique commerciale trompeuse qui est de plus en plus observée dans nos rayons »déplore Foodwatch, précisant que depuis ses premières révélations faites en février 2024, l’association a reçu une centaine de signalements.

 
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