Les États-Unis rétabliront les sanctions pétrolières contre le Venezuela

Les États-Unis rétabliront les sanctions pétrolières contre le Venezuela
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Lire aussi : Au Venezuela, l’opposition accuse le président Maduro d’avoir choisi ses rivaux

Tout en saluant le calendrier électoral prévoyant le vote du 28 juillet avec la présence d’observateurs internationaux, Washington a condamné l’inéligibilité de la candidate de l’opposition Maria Corina Machado, favorite dans les sondages, et la non-inscription de sa remplaçante désignée, Corina Yoris.

“Nous sommes préoccupés par le fait que Nicolas Maduro et ses représentants ont empêché l’opposition démocratique d’enregistrer le candidat de leur choix, ont harcelé et intimidé des opposants politiques et ont injustement détenu de nombreux acteurs politiques et membres de la société civile”, indique le communiqué. », a déclaré le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, dans un communiqué. « Nous appelons une fois de plus Maduro à permettre à tous les candidats et partis de participer au processus électoral et à libérer tous les prisonniers politiques. »

Pas de panique pour l’industrie pétrolière

La licence générale dite « GL44 », qui autorisait pendant six mois les transactions liées au secteur pétrolier et gazier vénézuélien, expire jeudi et ne sera pas renouvelée, ont confirmé les autorités américaines. Les entreprises auront jusqu’au 31 mai pour se conformer à ces sanctions, ont-ils précisé.

Lire la suite : Les États-Unis allègeront certaines sanctions contre le Venezuela après l’accord électoral

«C’est la conséquence de l’incapacité du régime Maduro à remplir sa part de l’accord. Le régime a violé tous les éléments de l’accord de la Barbade et a même développé une vague de répression brutale”, a réagi Maria Corina Machado à l’AFP. « Il ne s’agit certainement pas d’élections libres et équitables, comme nous le réclamons. J’espère (…) que le régime comprendra qu’il vaut mieux que toutes les parties, y compris Nicolas Maduro, acceptent les termes de l’accord de la Barbade.

Sanctions américaines ou pas, l’industrie pétrolière du pays ne va pas s’arrêter, a assuré mercredi aux journalistes Pedro Tellechea, ministre vénézuélien du Pétrole et président du géant public Petroleos de Venezuela (PDVSA), avant même l’annonce de Washington. . “Nous continuons à avancer, nous continuons à nous développer”, a déclaré Pedro Tellechea, affirmant que les sanctions “n’ont aucun effet sur l’économie, il y a un maximum de stabilité”.

Observateurs envoyés par la communauté internationale

Les États-Unis ont annoncé fin janvier leur intention de réactiver ces sanctions contre le Venezuela, qui avaient alors réagi en parlant de « chantage grossier et injustifié ». Washington a déjà réimposé des sanctions à l’entreprise publique Minerven, qui exploite des mines d’or.

Le président Nicolas Maduro brigue un troisième mandat de six ans alors que les sanctions pétrolières et gazières imposées depuis 2019 cherchaient à l’évincer du pouvoir après sa réélection contestée en 2018.

Une délégation de l’Union européenne est arrivée dimanche à Caracas pour commencer son travail d’observation en vue de l’élection présidentielle du 28 juillet. Une mission du Centre Carter, basé aux États-Unis, est prévue la semaine prochaine et un groupe d’experts de l’ONU devrait faire le voyage avant la fin avril.

 
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