Le chef de la NASA prévient que la Chine masque sa présence militaire dans l’espace avec des programmes civils

Le chef de la NASA prévient que la Chine masque sa présence militaire dans l’espace avec des programmes civils
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Le chef de la NASA a mis en garde contre le fait que la Chine renforce ses capacités spatiales en utilisant des programmes civils pour masquer ses objectifs militaires, avertissant que Washington doit rester vigilant.

“La Chine a fait des progrès extraordinaires, surtout au cours des dix dernières années, mais ils restent très, très secrets”, a déclaré l’administrateur de la NASA, Bill Nelson, aux législateurs présents au Capitole.

« Nous pensons qu’une grande partie de leur soi-disant programme spatial civil est un programme militaire. Et je pense qu’en fait, nous sommes dans une course », a ajouté Nelson.

Il a déclaré qu’il espérait que Pékin « reviendrait à la raison et comprendrait que l’espace civil est destiné à des usages pacifiques », mais a ajouté : « Nous n’avons pas vu cela démontré par la Chine ».

Les commentaires de Nelson sont intervenus alors qu’il témoignait devant le comité des crédits de la Chambre sur le budget de la NASA pour 2025.

Il a déclaré que les États-Unis devraient à nouveau atterrir sur la Lune avant la Chine, car les deux pays poursuivent leurs missions lunaires. Mais il s’est dit inquiet du fait que si Pékin arrivait le premier, il pourrait dire : « ‘OK, c’est notre territoire, restez à l’extérieur.’ »

Nelson a précédemment déclaré que les États-Unis étaient « dans une course à l’espace » avec la Chine et a averti que la Chine pourrait éventuellement prétendre « posséder » la zone riche en ressources de la Lune.

En 2022, le programme spatial chinois a mis en place une station spatiale en orbite autour de la Terre et a monté plusieurs missions en orbite lunaire et de récupération d’échantillons.

Depuis, les États-Unis envisagent de remettre des astronautes sur la Lune en 2026 avec leur mission Artemis III. La Chine dit espérer envoyer des humains sur la Lune d’ici 2030.

Nelson s’est dit convaincu que les États-Unis ne perdraient pas leur « avantage mondial » dans l’exploration spatiale.

“Mais il faut être réaliste”, a-t-il déclaré. « La Chine a vraiment investi beaucoup d’argent dans ce projet et elle dispose d’une grande marge de croissance dans son budget.

“Je pense qu’il vaut mieux ne pas baisser la garde.”

 
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