Si la fécondité des hommes et des femmes au Québec était en baisse en 2022, atteignant son plus bas niveau depuis 20 ans, celle des hommes est légèrement inférieure.
C’est du moins ce qu’indiquent les résultats du rapport « La fécondité masculine au Québec de 1976 à 2022 », publiés mercredi par l’Institut de le tourisme du Québec (ISQ).
Ainsi, en 2022, le Québec a enregistré une moyenne de 1,39 enfant par homme, comparativement à 1,49 enfant par femme.
«La fécondité masculine affiche une tendance générale à la baisse depuis le récent sommet de près de 1,65 atteint en 2008 et 2009», constate l’ISQ.
L’âge de la fécondité augmente
A l’inverse, l’âge des parents au moment de la naissance de leur enfant a augmenté. L’âge moyen à la paternité était de 33,8 ans en 2022, contre 30,3 ans en 1976.
L’écart entre l’âge à la paternité et l’âge à la maternité demeure autour de trois ans, « ce qui est cohérent avec l’écart d’âge moyen au sein des couples », explique l’ISQ.
Le report des naissances chez les femmes, qui s’explique notamment par le fait qu’elles souhaitent prolonger leurs études ou développer leur carrière, a un impact sur l’âge de la paternité.
En outre, plus la paternité ou la maternité intervient tardivement, plus le nombre d’enfants par personne est faible.
Les données sur les naissances proviennent du Registre des événements démographiques du Québec (RED), tenu par l’ISQ, et concernent toutes les naissances de mères résidant au Québec.
