“Nous pensions qu’il s’agissait d’un tremblement de terre.” Un trou béant se crée devant leur bergerie et menace l’exploitation familiale

“Nous pensions qu’il s’agissait d’un tremblement de terre.” Un trou béant se crée devant leur bergerie et menace l’exploitation familiale
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Le 2 mars au soir, la colline d’une dizaine de mètres devant la chèvrerie familiale de Nathalie Barbau et Clara Bartet s’est effondrée, à cause de fortes pluies. A un mètre de là, leur immeuble est menacé. Ils doivent lancer un fonds pour financer les travaux.

C’est un trou béant. Comme si une partie de la colline avait disparu. La chèvrerie familiale de Nathalie Barbau et Clara Bartet, à Rébénacq dans la vallée d’Ossau, est menacée par l’effondrement de ses terres, à seulement un mètre de la bergerie où sont élevées leurs chèvres.

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La colline d’une dizaine de mètres s’est effondrée juste devant la bergerie, laissant le bâtiment intact.

© E.Gonzalez/France 3 Nouvelle-Aquitaine

Dans la nuit du 2 au 3 mars, Nathalie Barbau et sa fille étaient dans leur maison lorsqu’elles entendirent « un bruit sourd. Nous pensions qu’il s’agissait d’un tremblement de terre, mais nous n’avons pas trop paniqué. »se souvient Clara Bartet.

Ce n’est que le lendemain matin que les deux agriculteurs se rendent compte des dégâts colossaux causés à leur propriété. “Le voisin d’en face nous a appelé pour nous dire qu’un effondrement s’était produit, rapporte Clara Bartet. Quand j’ai découvert le trou, j’ai été vraiment choqué.

On ne savait pas quoi faire, on ne savait pas si le bâtiment allait tenir le coup. Immédiatement, nous avons pensé aux chèvres, où pourrions-nous les mettre.

Clara Bartet

Opérateur à la chèvrerie du Hourquet

A quelques mètres de leur bergerie, la colline s’est en effet complètement effondrée, la faute à de fortes pluies. Le chemin qui fait le tour du bâtiment n’est plus praticable, et le trou continue de s’approfondir au fil des jours, à mesure qu’il continue de pleuvoir. Impuissantes, les deux femmes s’interrogent sur les travaux à entreprendre pour sauver leur ferme, héritée de leurs parents et grands-parents.

90 000 000 euros de travaux

« Je suis spectateur de tout cela, déplore Nathalie Barbau. Mais dans notre malheur, nous avons eu beaucoup de chance. Le maire est venu le lendemain, accompagné d’un ancien client hydrogéobiologue. Il a fait toutes les études de sol pour nous, il s’est occupé de tout. »

Pour stabiliser le sol et éviter que l’effondrement n’affecte la bergerie, des travaux de consolidation par pieux doivent être entrepris. La colline s’élève à une hauteur d’une dizaine de mètres, les enrochements par le bas sont impossibles. Or, ces travaux ont un coût important, et Nathalie Barbau fait par la même occasion une mauvaise découverte : son assurance ne couvre pas les dégâts liés au sol.

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Les rails de chemin de fer doivent être plantés sous forme de pieux pour consolider le mur.

© E.Gonzalez/France 3 Nouvelle-Aquitaine

Les deux agriculteurs doivent donc trouver une solution pour payer les 90% de leur poche. 000 euros nécessaires à la sécurisation de leur fonctionnement. Une somme colossale, au-dessus de leurs moyens. « Des amis m’ont alors proposé de lancer une collecte Leetchi pour sauver le bâtiment »explique Nathalie Babau.

Et l’appel à la solidarité fonctionne : en quinze jours, la cagnotte vous permet de récolter plus de 22 000 euros, grâce à 300 participants. De quoi financer la première contribution et lancer le démarrage des travaux. Mardi 16 avril, ça se concrétise : l’entreprise arrive à la chèvrerie du Hourquet pour planter les piquets.

Nous sommes sur la bonne voie pour donner un sursis au bâtiment. Ce n’est pas encore gagné, mais on commence à y croire.

Nathalie Barbau

dans un message sur la cagnotte Leetchi

“Ils sont en train de planter des rails de chemin de fer de 8 mètres, qu’ils abaisseront jusqu’à ce qu’ils trouvent le substrat rocheux, explique Nathalie Barbau en contemplant le chantier. Ensuite, ils poseront des traverses de chemin de fer dans l’autre sens et remblayeront avec des pierres pour refaire le chemin, afin que nous puissions sortir les chèvres et faire passer les tracteurs. Et ainsi reprendre un semblant d’activité normale.

>Heureusement, les chèvres et la bergerie de Nathalie et Clara ont été épargnées par le glissement de terrain.
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Heureusement, les chèvres et la bergerie de Nathalie et Clara ont été épargnées par le glissement de terrain.

© E.Gonzalez/France 3 Nouvelle-Aquitaine

Émue par la solidarité des gens et les nombreux messages de soutien reçus, Nathalie Barbau souhaite adresser “un grand merci” à tous ceux qui ont contribué à la cagnotte pour sauver son élevage de chèvres. “Et Si nous pouvons continuer ainsi, ce ne sera que mieux. Avec plus d’argent, nous pourrions développer les environs et réaliser une deuxième ligne de pieux.les projets paysans. La cagnotte est toujours en ligne jusqu’au 28 avril.

 
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