TRANSPORT AÉRIEN – Baisse du nombre de passagers et de fret – .

TRANSPORT AÉRIEN – Baisse du nombre de passagers et de fret – .
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Le trafic aérien diminue pour les deux premiers mois de 2024.

Le nombre de passagers transportés pour les mois de janvier et février est en baisse. Selon l’Aviation civile, il s’agit d’un rythme cyclique naturel.

Une baisse a été enregistrée en ce qui concerne les activités de transport aérien. L’Aviation civile fait état d’une baisse de 16 % du trafic passagers en janvier, par rapport aux deux mois précédents. Selon les chiffres disponibles, quatre-vingt-deux mille personnes ont été transportées durant cette période. Le ballet aérien local ralentit ensuite après la période chargée de novembre et décembre.

Si le tourisme alimente l’essentiel du trafic aérien ainsi que les allées et venues dans les aéroports internationaux, les vols long-courriers sont néanmoins les moins fréquents au cours du mois de janvier. Seulement près de 15 % des passagers sont transportés sur ce réseau, alors que les vols régionaux constituent l’essentiel du trafic, soit 56 % des dessertes au mois de janvier selon les statistiques.

Cette performance est suivie par les vols intérieurs, qui représentent 29 % du trafic aérien. Ces chiffres sont néanmoins supérieurs à ceux de la même période en 2023, ce qui confirme la reprise du tourisme. Pris isolément, ce tableau montre qu’il existe un « rythme cyclique naturel » de déclin du trafic aérien, comme l’indique l’ACM. Il y a aussi actuellement une phase de répit dans le tourisme, en raison de la basse saison et de la fin des vacances de Noël, lorsque les touristes affluent vers l’île. Les conditions météorologiques et les dangers empêchent également le trafic aérien à certains moments de la saison des ouragans.

Sur une courte période, le trafic de marchandises semble également diminuer. Par rapport à décembre 2023, il baisse de 7 %. Toutefois, entre février 2024 et la même période de l’année dernière, une évolution de 20% est constatée. Cette branche logistique du transport aérien semble néanmoins peiner à rattraper son niveau de 2019. Les années post-Covid n’ont pas été tendres pour le trafic de marchandises. La situation de l’ancienne compagnie nationale Air Madagascar, à bout de souffle, y est pour quelque chose. Il y a aussi un manque palpable en termes de logistique. Les avions manquent, notamment pour les vols long-courriers, alors que la majorité du fret de la Grande Île est en grande partie constituée de produits importés de l’étranger, voire d’exportations de produits alimentaires de luxe.

Itamara Randriamamonjy

 
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