La dynastie des Warriors est-elle officiellement terminée ? – .

La dynastie des Warriors est-elle officiellement terminée ? – .
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Surclassés par les Kings hier soir lors du tournoi Play-in, les Warriors de Stephen Curry ne verront pas les Playoffs cette année. Difficile de parler d’autre chose que d’un échec pour une franchise qui a remporté 4 titres NBA depuis 2015, dont le dernier il y a moins de deux ans. Peut-on dire que la dynastie Golden State est officiellement terminée ? Ou est-il encore trop tôt pour enterrer définitivement les Dubs ?

C’est donc sur le parquet de Sacramento, où Stephen Curry a déchaîné l’an dernier l’une de ses plus belles performances en carrière, que la saison 2023-24 des Warriors a pris fin. Une saison fatiguante, remplie de hauts et de bas en termes de résultats (46 victoires – 36 défaites au final), et marquée par les éclats de Draymond Green ainsi que par la tragédie de Dejan Milojevic. Pour la troisième fois en cinq saisons, les Warriors ne participeront pas aux Playoffs.

Dit comme ça, cela ressemble fortement au scénario d’une équipe en déclin. À une dynastie qui approche de son dernier souffle. “Dynastie des Guerriers RIP”, «La dynastie des guerriers est officiellement terminée»c’est ce qu’on peut lire sur Twitter puisque… Keon Ellis et Keegan Murray ont envoyé Golden State en vacances.

Mais peut-on être aussi catégorique alors qu’il y a encore des raisons d’être optimiste à Golden State ?

Raisons d’être optimiste à propos des Warriors

Le niveau de Stephen Curry et Draymond Green

Certes, Stephen Curry a 36 ans et commence à avoir pas mal de kilomètres au compteur. Oui, il a terminé la saison 2023-24 un peu à genoux après une campagne fatigante physiquement et mentalement. Mais Stephen Curry est toujours Stephen Curry : 26,4 points, 4,5 rebonds et 5,1 passes décisives en moyenne cette année, 45% au tir dont 41% au stationnement et 92% aux lancers francs. Le niveau de jeu de Steph est la principale raison pour laquelle les Warriors restent une équipe compétitive quoi qu’il arrive.

Aux côtés de Stephen Curry, Draymond Green continue de faire Draymond. Si ses crises de colère à répétition ont pu fragiliser sa position au sein de la franchise californienne, Dray est toujours aussi précieux lorsqu’il s’agit de redresser l’équipe et de diriger la défense des Dubs. L’impact de l’homme est tout simplement indéniable sur les courts, même à 34 ans.

Les progrès des jeunes

Le gros point positif de la saison des Warriors, c’est l’évolution des jeunes. En tête : Jonathan Kuminga, qui a franchi le cap tant attendu en réalisant une campagne de calibre MIP (16 points, 5 rebonds de moyenne à 53% au tir). Tout n’a pas toujours été rose, mais JK s’est finalement imposé comme un membre clé des Dubs. Les progrès de l’homme combinés à son grand potentiel peuvent insuffler une nouvelle vie à Golden State.

C’est d’autant plus vrai que Kuminga n’est pas le seul jeune à avoir bien réussi cette année. Trayce Jackson-Davis et Brandin Podziemski ont été d’agréables surprises, les deux recrues réussissant à obtenir un rôle dans la rotation de Steve Kerr. Audace, insouciance, énergie mais aussi talent… ces deux-là ont les moyens de contribuer à l’avenir. Enfin, Moses Moody reste sur sa meilleure saison statistique (8,1 points et 3 rebonds à 36% à 3-points), doublant quasiment ses stats en carrière des deux premières années.

Une deuxième partie de saison encourageante malgré l’élimination

Les Warriors arrivent à la mi-saison avec un bilan négatif (19 victoires – 22 défaites). Sur les 41 matches de la deuxième partie de saison ? 27 victoires – 14 défaites, 19-10 à la fin du All-Star Break et 10-2 pour terminer la saison régulière (46 victoires au total). Voilà une belle base sur laquelle Golden State peut bâtir pour bien démarrer l’année prochaine. L’intégration de Jonathan Kuminga parmi les titulaires, avec le passage de Draymond à 5, est une formule qui porte particulièrement ses fruits depuis février.

L’entraîneur Steve Kerr, qui sera toujours là l’année prochaine, a réussi à trouver de nouvelles combinaisons, de nouvelles options qui méritent d’être développées à l’avenir. Les Warriors commençaient trop loin cette saison pour vraiment faire du bruit en Occident. Mais il existe un scénario dans lequel Golden State reviendrait plus fort collectivement, surtout si les jeunes confirment leurs bonnes performances cette année.

Des décisions à prendre

L’affaire Klay Thompson

Klay Thompson a-t-il joué son dernier match avec les Warriors ? La question est évidemment d’actualité sachant que le Splash Bro va devenir agent libre cet été et qu’il vient de commettre une erreur monumentale (0 point à 0/10 au tir) lors du match le plus important de la saison. Steph Curry et Draymond Green veulent qu’il revienne, mais qui sait comment les négociations se termineront. Klay et les Warriors trouveront-ils un terrain d’entente pour prolonger l’aventure jusqu’au bout ? Combien les Warriors sont-ils prêts à lui offrir ? Thompson fera-t-il ses valises ? Les prochaines semaines répondront à ces questions. Ce qui est sûr, c’est que l’arrière de 34 ans vit une saison très compliquée et que ses plus belles années sont définitivement derrière lui. Ce qui est également sûr, c’est que voir Klay dans un autre uniforme que celui des Dubs serait très, très bizarre.

Qu’en est-il de Chris Paul et Kevin Looney ?

Si les Warriors n’ont pas l’intention de jouer autre chose que le haut du tableau à l’Ouest, le propriétaire Joe Lacob ambitionne également de réduire un peu la masse salariale de la franchise, qui dépense sans compter depuis plusieurs années. Cela peut paraître contradictoire, mais les nouvelles règles de l’ABC suffisent à dissuader même les plus ambitieux. Comme l’excellent Bobby Marks deESPN, les Warriors ont la possibilité de licencier Chris Paul et Kevin Looney (qui ont tous deux des contrats non garantis) pour faire de grosses économies (Golden State serait ainsi en dessous de la taxe de luxe, de 34 millions de dollars). Les Dubs peuvent également garantir la dernière année du CP3 (30 millions) pour tenter de le transférer et potentiellement obtenir un meilleur accord. En tout cas, on voit mal Golden State conserver le Point God à 30 millions par saison. D’autant qu’il faudra bientôt prolonger Jonathan Kuminga, dont le contrat de rookie se termine en 2024-25.

Deux choix de première ronde à échanger

Si les Warriors veulent maximiser les années restantes de Stephen Curry, ce qui semble être le cas, ils devront peut-être puiser dans leur capital de draft. Golden State peut transférer jusqu’à deux choix de premier tour et deux choix de deuxième tour, ainsi que des choix d’échange. De quoi proposer un petit package intéressant afin de recruter un ou plusieurs joueurs capables d’apporter leur pierre à l’édifice d’emblée.

C’est l’heure du réveil à Golden State, et parfois, le réveil fait mal.

Vous n’êtes plus le prétendant qui fait peur à tout le monde. C’est fini.

Le titre 2022 aura été un coup de poker exceptionnel, merveilleusement orchestré par la franchise avec des choix subtils et un…

—TrashTalk (@TrashTalk_fr) https://twitter.com/TrashTalk_fr/status/1780495019083706655?ref_src=twsrc%5Etfw

Les Warriors veulent rester ambitieux. Très ambitieux. Il n’y a pas d’autre option lorsque vous possédez un Stephen Curry qui est encore dans la fleur de l’âge. Et malgré l’élimination (très) prématurée face aux Kings, tout n’est pas à gâcher de cette saison 2023-24. Golden State a des ressources mais devra sans doute faire des choix forts pour espérer revenir au sommet d’une Conférence Ouest ultra-compétitive. Ils ont réussi à nous surprendre par le passé, nous surprendront-ils une dernière fois ? Peuvent-ils nous sortir un tour de leur chapeau pour vraiment remettre l’équipe sur le chemin du succès ?

La réponse à ces questions déterminera officiellement la fin de la dynastie des Warriors.

 
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